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Rencontre du SIESC 2021

Comme nous sommes heureux, grâce à Catherine Le Coz aux manettes, de nous retrouver après deux ans et de nous voir sans masques, même à distance ! Selon les séquences, dix pays sont représentés, nos amis Ukrainiens ne parvenant pas à se connecter.

Après la prière matinale, inspirée des textes des heures et de la messe du jour, les trois demi-journées de retrouvailles sont consacrées à des temps différents.

Le lundi 26, à propos de l'impact de la pandémie, Wolfgang Rank nous expose son excellente synthèse de la douzaine de contributions qu'il a reçues à partir du questionnaire du SIESC portant sur les treize points suivants : 1) les formes d'enseignement 2) les possibilités pour le distanciel 3) les moyens utilisés pour ce distanciel 4) les nouvelles formes d'enseignement 5) la coopération avec les parents 6) l'achèvement de l'année scolaire 7) les examens finaux 8) la "lost generation" 9) qu’ont appris les enseignants 10) les changements pour le futur 11) l'essentiel à retenir pour cet enseignement dans le futur 12) les effets de l'enseignement à distance sur l'égalité des chances 13) les mesures pour combler les déficits. Après la pause, trois ateliers réagissent à cette intervention et échangent avant une mise en commun en grand groupe.

Le 27, Alin Tat, après la projection et la lecture de pages choisies de l'ouvrage du pape François "Un temps pour changer ", nous invite à répondre à cette question toute simple mais très riche: "Qu'avons-nous appris de cette pandémie, en tant qu'enseignants, citoyens, chrétiens?" Là encore, que d'entretiens intéressants et forts, poursuivis, comme la veille, par un partage en grande assemblé.

Le mercredi 28 est consacré à la vie du SIESC. Après la présentation des budgets 2019-2020 et 2020-2021, il est question de la communication au sein de la fédération. Agnès Rose ayant annoncé renoncer à la rédaction en chef de SIESC-Actuel - le président lui rend hommage pour toutes ces années consacrées à la revue - et personne ne se portant volontaire pour lui succéder, il est décidé de réserver les échanges à la lettre électronique, dont la parution devrait osciller, selon les besoins, entre trois et quatre numéros par an. Wolfgang Rank, le maître d'oeuvre, nous demande ce que nous en attendons. Il importe que chaque pays participant ait à coeur de donner régulièrement des nouvelles, même brèves. Une page est ensuite dédiée aux prochaines Rencontres que nous espérons en présentiel. Nos amies Albanaises qui ont gentiment accepté de préparer l'accueil en 2022 nous projettent un visuel: de quoi nous donner fortement envie d'aller à la découverte de leur nation ! La Suède serait l'hôte de 2023 et nous devrions enfin gagner la Pologne en 2024. Avant de clore la séquence, Alin Tat lance un débat autour de la nécessité ou non de rendre la vaccination obligatoire. Nos échanges sont très sereins, regrettant les excès engendrés par la pandémie dans les pays et, je ne crois pas trahir l'opinion générale, insistant sur l'attention à porter aux autres, le nécessaire devoir de sortir de l'individualisme pour le bien commun.

Nous nous quittons en espérant vraiment nous revoir de visu l'an prochain. Mais, même en distanciel, cette inédite et courte Rencontre 2021 nous aura enchantés par ses moments de retrouvailles, de réflexion commune. "Différente, intéressante, intense, engagée, réussie, cordiale, enrichissante grâce à l'implication de tous" : tels sont les mots employés par certain(e)s participant(e)s pour la qualifier. Merci à tous et toutes pour leur contribution.

Et, à l'année prochaine, vers Tirana !
Christine Antoine

Merci à Agnès-Rose

Merci, Agnès !

Le dernier SIESC-Actuel de janvier 2021 porte le numéro 67: c'est donc pendant près de trente-trois années qu'Agnès Rose a dû présider aux destinées de la revue, en tant que rédactrice en chef. Quel travail, quelle énergie, quelles heures consacrées à cette production cela suppose-t-il!

Il s'agissait dans un premier temps d' "aller à la pêche" aux articles avec la perspective d'avoir à relancer éventuellement certains retardataires. L'étape suivante était dédiée à la traduction des textes dans les trois langues officielles de la fédération et il fallait donc, surtout avant que DeepL.com apporte une aide non négligeable, solliciter divers traducteurs ou traductrices. Pour sa part, avec l'aide d'Yves Calais longuement consulté jusqu'à sa disparition, Agnès relisait minutieusement les textes en langue française, originaux ou traduits, toujours à la recherche de la meilleure tournure, du vocabulaire le plus exact, de la ponctuation la plus appropriée. Suivait la transmission des textes à l'imprimeur, puis l'envoi des enveloppes à l'adresse des destinataires ou, plus récemment des listes de ces mêmes personnes à joindre pour que le travail d'expédition puisse se faire dans les meilleures conditions.

Nous ne pouvons donc que remercier infiniment Agnès pour toutes ces heures, ces journées accordées à la revue et lui souhaiter un repos amplement mérité.

Site Web

Gabriel Codruţ Morariu et moi, nous avons mis à jour le site web. On y trouve non seulement tous les textes qui étaient la base de nos conversations pendant la rencontre 2021, mais aussi toutes les dernières éditions de SIESC-Actuel jusqu’à no. 67.

Wolfgang Rank

Rencontre du SIESC 2022 en Albanie

Le Bureau a accepté avec gratitude l'offert de nos collègues albanaises d'organiser la prochaine 66ème Rencontre annuelle fin juillet 2022 à Tirana. Le programme se composera comme d'habitude de conférences et groupes linguistiques et offrira aussi des possibilités de connaître ce pays inconnu à beaucoup de nous.

Des informations plus détaillées et la feuille d'inscription seront envoyées à vous et aussi publiées au site en janvier.

Nous espérons tous et toutes qu'il sera possible en été 2022 de se rencontrer en Europe.
Alin Tat et Irida Kuci et Sr. Judita

Quelques mots sur l'Albanie

Beaucoup d'entre vous connaissent certainement peu ce petit pays à l'histoire particulière. Qu'est-ce que l'Albanie a de particulier ? L'Albanie, un pays béni par le Seigneur lui-même, avec une nature merveilleuse, un pays où la coexistence religieuse est en harmonie, où les cultures et les traditions s'entremêlent si bien les unes avec les autres, un pays qui a souffert mais qui se relève jour après jour. L'une des périodes les plus difficiles traversées par l'Albanie a été le régime communiste (1945 - 1990), au cours duquel l'Albanie s'est proclamée le seul pays athée au monde. Le communisme a exercé une forte pression sur le clergé catholique, musulman et orthodoxe, dans le but d'anéantir le clergé et la foi en général.

De nombreux clercs ont été martyrisés, parce qu'ils n'ont pas accepté de renier le Christ vivant en eux, parce que les idéaux pour la Foi et la Patrie étaient très forts. Ils ont également été abattus parce qu'ils avaient baptisé un enfant.

Dieu est resté vivant dans le peuple, parce que le peuple a cru, a eu la foi et la foi a continué à vivre dans le peuple.

Les Jésuites et les Franciscains, premiers clercs en Albanie, ont eu un rôle exceptionnel dans la culture, la littérature, la science, l'éducation, où de nombreuses écoles et institutions portent aujourd'hui leur nom. Il est important de se souvenir et de ne pas oublier ce que ce pays a souffert et vécu afin de marcher en toute sécurité vers l'avenir.

Le pape François nous dit très bien dans l'encyclique Fratelli tutti que "sans mémoire, nous ne pouvons pas avancer". Mais la mémoire a besoin d'être entretenue. Il ne suffit pas de raconter des histoires, mais de prendre des initiatives concrètes, de construire des ponts, d'abattre des murs et de semer les graines de la paix et du conseil.

Chacun de nous a besoin de revenir en arrière, de creuser dans sa mémoire. Cela s'applique également à moi. Ce que je transmets, vis et témoigne est d'une valeur exceptionnelle. Les gens ne voulaient pas parler du passé, mais aujourd'hui ils comprennent que sans le passé il n'y a pas d'avenir. Sans le passé, nous ne pouvons pas vivre le présent, ni construire l'avenir.

N'oublions pas le passé afin que cela ne se reproduise pas. Chaque génération a besoin d'histoires, de témoignages pour que les générations comprennent et vivent mieux l'histoire de leur pays.

La foi est la certitude des choses que l'on espère, le témoignage visible des choses que l'on ne voit pas.

Le pardon n'est pas synonyme d'oubli. L'Église catholique a joué et continue de jouer un rôle important et doit être hautement appréciée en tant que facteur spirituel et culturel. L'illumination de l'histoire ecclésiastique en Albanie n'est pas facile, mais nous avons le témoignage fort de nos martyrs, qui sont des signes forts de lumière et d'espoir.

Nous ne pouvons pas permettre aux générations actuelles et futures de perdre la mémoire de ce qui s'est passé. Cette mémoire qui est une garantie et un stimulant pour la construction d'un avenir plus juste et plus fraternel.

Afin de mieux comprendre l'histoire de ce pays ainsi que ces personnes elles-mêmes, venez voir par vous-même, visitez le beau pays où les aigles ont leurs nids. Vous êtes les bienvenus! Nous vous attendons!

Irida et Judita

CdEP - France

CdEP, lors de son rapport d'orientation 2020-2025, a souhaité redire les points forts qui rassemblent tant dans le domaine éducatif que dans la quête du sens à donner à cette présence dans l’école de la République lorsque l’on s’affirme « chrétiens dans l’enseignement public ».

Cette double démarche est sans cesse pensée, sans cesse à réactiver. Elle renvoie à des questions de formation des enseignants, au rapport entre école et politique, à l’affirmation de la laïcité dans la société, à la recherche incessante d’outils propres à décrypter les moyens de communication. La référence à l’Évangile est le chemin que nous avons choisi pour une humanité où le regard sur l’autre et l’attention qu’on lui porte sont les marques de son élévation.

CdEP a choisi de porter cette réflexion sous l’angle de l'accueil des élèves et des jeunes dont l'Education Nationale a la charge, en ciblant des pistes sur les pratiques professionnelles, sur l'éthique de l'acte d'enseignement. L'association propose aussi une démarche spirituelle pour une relecture de cette actualité.

-> Comment accueillir chaque jeune de la maternelle à l’université ?

La spécificité de notre association , à la lumière de l’Évangile, est l’option préférentielle pour ceux qui sont fragiles, vulnérables et/ ou pauvres socialement, culturellement, affectivement…

Accueillir, c’est prendre en compte les jeunes dans leur diversité et leur proposer des chemins d’apprentissages adaptés à leurs aptitudes et leurs attentes. C’est savoir changer le regard des uns et des autres, enseignants comme enseignés, et de tous les membres de la communauté éducative. C’est développer les capacités de chacun pour qu’il accède à son plein épanouissement.

Pour atteindre ces objectifs, une formation solide des enseignants est nécessaire ainsi qu’une ouverture à tous les partenaires de l’Institution scolaire. Les membres de CdEP éprouvent le besoin d’un accompagnement et d’une relecture spirituels de leur expérience. Les rencontres, la vie d’équipe et les sessions proposées permettent de prendre du recul et de réfléchir. Elles viennent ainsi compléter la formation professionnelle initiale et continue.

- Comment cultiver l’espérance ?

- Voir et comprendre ce qui fonctionne dans le système éducatif.

- Porter sur chacun un regard de confiance.

-> Quelles sont les valeurs fondamentales auxquelles nous tenons et sur lesquelles nous ne transigerons pas ?

Être fonctionnaire, c’est être citoyen au service d’une Nation. Nous avons le droit et le devoir de réfléchir.

Le respect des valeurs démocratiques implique le temps de la concertation. Ainsi CdEP est un lieu où l’on prend le temps du discernement, en refusant la tentation de l’immédiateté et de l’émotionnel.

Nous sommes attachés à des principes fondamentaux tels que les Droits de l’Homme, la dignité humaine et la laïcité. Nous nous laissons interroger, à la lumière de la foi chrétienne, par les questions que nous posent le monde contemporain et les valeurs d’autres cultures.

-> Pourquoi avons-nous une revue et un site ?

Notre souhait est de garder le lien entre les générations, de nous ouvrir à un plus grand nombre de personnes en activité et de donner des outils de réflexion.

Comment convaincre chaque membre de l’association de s’impliquer davantage ?

Notre souci d’atteindre ces objectifs nous engage à nous questionner sur nos moyens actuels. Comment étoffer l’équipe de communication ? Comment mieux utiliser les possibilités du numérique ?

-> Pistes de travail

- Migrants et enseignement.

- Plaisir d’apprendre et désir d’enseigner / plaisir d’enseigner et désir d’apprendre.

- Réflexion sur l’institution. Pourquoi ? Laïcité et désobéissance civile.

- Rigueur, cohérence, prise de distance.

- Repérer / comprendre ce qui fonctionne.

- Accompagnement spirituel pour une relecture de l’actualité.

DKPS - Slovénie

Le 90e numéro du magazine Vzgoja a été publié en juin. Le thème principal est l'apprentissage à distance. Dans l'introduction, le rédacteur en chef parle d'honnêteté. Dans un monde sans honnêteté, le matérialisme prend lentement le pas sur la spiritualité. Autrefois, l'honnêteté était au cœur de la culture slovène. Les gens qui sont libres dans leur cœur n'ont peur de personne, ni de Dieu ni des hommes. Ils n'ont peur d'aucun système car ils savent que toute chose malhonnête ne vit pas longtemps. Celui qui possède le critère intérieur de l'honnêteté peut se développer et grandir personnellement.

Pendant les vacances, DKPS a organisé un accueil de vacances pour les enfants de la 1ère à la 5ème classe. Le calendrier de poche a été préparé et publié. Jusqu'à la fin du mois de juin, des messes ont été célébrées pour les patients du Covid, pour les affaires de santé et à d'autres fins. Des séminaires ont été organisés : MNRI, intégration neurotactile, gestion du stress pour les pédagogues, performance vocale efficace : "Persuadez-moi en cinq minutes", cours d'informatique : utilisation et travail sur le zoom. Nous avons discuté de nos activités lors d'une journée de planification. Une semaine sur l'éducation aura lieu du 5 au 9 septembre avec le titre « Engagement éducatif global ». Selon l'initiative du Pape François, nous allons réfléchir à la manière de construire le ''village éducatif''. Nous préparons la Journée Slomšek consacrée au 30ème anniversaire de l'indépendance slovène.

Nous avons utilisé la traduction de DeepL.com pour l’édition de cette lettre électronique.