La 65ème rencontre annuelle du SIESC
a eu lieu du 26 au 28 juillet 2021 en ligne
Thème: Imaginez le futur. Osons rêver pour l'Europe, pour l'Église et pour l'enseignement.
Christine Antoine nous fait part de ses impressions et relate ce temps de rencontres.
Comme nous sommes heureux, grâce à Catherine Le Coz aux manettes, de nous retrouver après deux ans et de nous voir sans masques, même à distance ! Selon les séquences, dix pays sont représentés : Albanie, Allemagne, Autriche, Belgique-Bolivie, France, Italie, Luxembourg, Roumanie, Slovénie, Suède, nos amis Ukrainiens ne parvenant pas à se connecter.
Après la prière matinale, inspirée des textes des heures et de la messe du jour, les trois demi-journées de retrouvailles sont consacrées à des temps différents.
Le lundi 26 juillet, à propos de l'impact de la pandémie, Wolfgang Rank nous expose son excellente synthèse de la douzaine de contributions qu'il a reçues à partir du questionnaire du SIESC portant sur les treize points suivants :
1) les formes d'enseignement 8) la "lost generation"
2) les possibilités pour le distanciel 9) ce qu’ont appris les enseignants
3) les moyens utilisés pour ce distanciel 10) les changements pour le futur
4) les nouvelles formes d'enseignement 11) l'essentiel à retenir pour cet enseignement dans le futur
5) la coopération avec les parents 12) les effets de l'enseignement à distance sur l'égalité des chances
6) l'achèvement de l'année scolaire 13) les mesures pour combler les déficits.
7) les examens finaux
Après la pause, trois ateliers réagissent à cette intervention et échangent avant une mise en commun en grand groupe.
Le mardi 27 juillet, Alin Tat, après la projection et la lecture de pages choisies de l'ouvrage du pape François "Un temps pour changer ", nous invite à répondre à cette question toute simple, mais très riche: " Qu'avons-nous appris de cette pandémie, en tant qu'enseignants, citoyens, chrétiens ? " Là encore, que d'entretiens intéressants et forts, poursuivis, comme la veille, par un partage en grande assemblée.
Le mercredi 28 juillet est consacré à la vie du SIESC. Après la présentation des budgets 2019-2020 et 2020-2021, il est question de la communication au sein de la fédération. Agnès Rose ayant annoncé renoncer à la rédaction en chef de « SIESC-Actuel », le président lui rend hommage pour toutes ces années consacrées à la revue - et personne ne se portant volontaire pour lui succéder, il est décidé de réserver les échanges à la lettre électronique, dont la parution devrait osciller, selon les besoins, entre trois et quatre numéros par an. Wolfgang Rank, le maître d'œuvre, nous demande ce que nous en attendons. Il importe que chaque pays participant ait à cœur de donner régulièrement des nouvelles, même brèves. Une page est ensuite dédiée aux prochaines rencontres que nous espérons en présentiel. Nos amies Albanaises qui ont gentiment accepté de préparer l'accueil en 2022 nous projettent un visuel : de quoi nous donner fortement envie d'aller à la découverte de leur nation ! La Suède serait l'hôte de 2023 et nous devrions enfin gagner la Pologne en 2024. Avant de clore la séquence, Alin Tat lance un débat autour de la nécessité ou non de rendre la vaccination obligatoire. Nos échanges sont très sereins, regrettant les excès engendrés par la pandémie dans les pays et, je ne crois pas trahir l'opinion générale, insistant sur l'attention à porter aux autres, le nécessaire devoir de sortir de l'individualisme pour le bien commun.
Nous nous quittons en espérant vraiment nous revoir de visu l'an prochain. Mais, même en distanciel, cette inédite et courte Rencontre 2021 nous aura enchantés par ses moments de retrouvailles, de réflexion commune. "Différente, intéressante, intense, engagée, réussie, cordiale, enrichissante grâce à l'implication de tous" : tels sont les mots employés par certain(e)s participant(e)s pour la qualifier. Merci à tous et toutes pour leur contribution.
Et, à l'année prochaine, vers Tirana !
Christine Antoine
NB : L'intervention de Wolfgang Rank ainsi que le questionnaire seront visibles prochainement sur le site du SIESC ou une lettre électronique et transmis sur papier à celles et ceux qui n'ont pas d'adrelecs.