Imprimer cette page
lundi, 10 mai 2021 21:02

La lettre du SIESC - Avril 2021

Écrit par

Vous pourrez trouver dans cette lettre d'Avril 2021 les rubriques suivantes :
La rencontre du SIESC et des nouvelles des différents pays et mouvements  : AIDU pour l'Italie, CdEP pour la France, DKPS pour la Slovénie, VCL pour l'Autriche.

Télécharger la lettre au format pdf

Le Bureau du SIESC va préparer une rencontre pour les membres du Conseil et pour tous les membres du SIESC qui s’intéressent à son avenir. Si vous voulez y participer, envoyez, svp,  un email au secrétariat (à Annelore Hecker : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) jusqu’au 25 juin 2021. Vous recevrez un lien à votre adresse email en juillet.

Rencontre du SIESC en ligne
Dates : 26, 27, 28 juillet 2021, 9h00 – 10h30 , 11h00 – 12h30

Thème : Imaginons l’avenir.
Osons rêver pour l’Europe, pour l’Église et pour l’enseignement.

Présentations (envoyées et traduites avant la rencontre), interventions, discussions.

Voir ce que nous a appris cette pandémie. Voir en tant que chrétiens en quoi cette pandémie nous a interrogés. Voir ce qui se passe en ce moment et ce qui pourrait en sortir de positif. Lire le livre du Pape François, Un temps pour changer.

L’avenir de la personne humaine, l’avenir des chrétiens et l’avenir du SIESC.

Le Bureau vous invite cordialement à participer et à rencontrer les uns les autres dans cette situation extraordinaire.
Alin Tat

AIDU - Italie

Le professeur Alfonso Barbarisi, président de l'AIDU, informe sur une initiative italienne :

PROJET DE CHANGEMENT : LE CHALLENGE AIDU, MEIC ET FUCI À PROPOS DU NEXT GENERATION EUROPEAN UNION

Le challenge de la NGEU c'est de faire sortir l'Europe plus unie, plus solidaire et plus forte, après la crise pandémique, pour les générations d'aujourd'hui et de demain. 

Ce défi n'a pas de précédents dans l'histoire passée, tout à fait différent de ceux du premier et du deuxième après-guerre mondial. Maintenant on est dans un monde globalisé.  Il faut avoir une large vue stratégique, savoir emprunter une méthodologie de vaste perspective. Il faut entrevoir notamment des objectifs et renoncer à tout ce qui est, en ce moment, dépassé en rapport aux anciens projets planifiés par l'UE. 

Pour continuer sur cette route les valeurs qui doivent nous inspirer sont: solidarité, cohésion et convergence. NGEU poursuit une transformation aux racines des actuels processus sociaux et économiques et dépasse le réformisme "traditionnel". Pendant la deuxième décennie de ce siècle-ci, la gestion  de la politique économique européenne a mis en valeur le fait que l'austérité pour la stabilité macro-économique a bloqué la croissance économique et la sustenibilité  sociale de l'UE. Une spirale élargie de méfiance envers l'UE s'est répandue. 

Aujourd'hui il faut un radical changement. Les hommes et les femmes doivent être l'épicentre d'une balance  entre la nature et l'humanité pour un futur meilleur. La sustenibilité de l'environnement et l'équité  sont des objectifs centraux. Eux-là poursuivent à définir la convenance de chaque individu, pour soi-même et comme part de la société. 

On doit reconnaître avec beaucoup de satisfaction que l'Union Européenne, grâce à la NGEU, augmente sa propre action solidaire. Elle trouve ses ressources directement sur le marché global. Elle met en oeuvre une péréquation dans les financements pour chacun des pays adhérents et prévoit qu'une partie d'eux ne soient pas remboursés. 

Ces principes de la NGEU ont fait  "retrouver" la culture européenne et ses racines judaïque-chrétiennes. L'Europe se replace au centre  de l'attention mondiale, comme berceau et phare de la civilisation occidentale. 

Il faut  participer à tel extraordinaire effort politique de l'UE. Les chrétiens doivent apprécier ce vertueux changement avec conviction et détermination. Ils doivent mettre en place tout moyen à fin que le Programme puisse atteindre  ses objectifs d'équité et faire renaître dans l' Union Européenne une politique orientée vers l'humanité et une économie chrétiennement inspirée. 

Comblés de cet esprit, en Italie, l'AIDU, membre SIESC, le MEIC et la FUCI, trois associations ecclésiales à niveau national, ont diffusé et poussé un document sur NGEU comme unitaire sur le challenge jeté par l'Europe pour son renouveau ("Un progetto di cambiamento. L'impegno AIDU, MEIC e FUCI sul NEXT Generation European Union", 24.02.2021). Ils ont voulu mettre en pratique leur engagement civique pour le bien commun, pour leur propre État et pour l'Europe. 

CdEP - France

Chantal de la Ronde, présidente de CdEP, écrit aux membres de CdEP :

2020, des chiffres tout en rondeur mais qui nous ont promenés toute l’année avec des hauts et des bas. Nous avons dû apprendre, tant sur le plan personnel, que professionnel et associatif, à lâcher prise et à innover. Nous avons surmonté nos appréhensions face aux différents outils de communication parce qu’ils étaient la seule façon de maintenir des liens avec nos proches, nos collègues, nos membres, nos partenaires …

Nous avons grandi !

Nous avons dû renoncer à des rencontres qui nous tenaient à cœur : Marseille, pour une réflexion sur les migrants et l’école… La session des actifs sur le climat scolaire… La rencontre du SIESC autour des chemins négligés d’apprentissage … Mais nous avons réussi à nous retrouver en octobre (entre deux confinements) pour notre Assemblée Générale à Issy les Moulineaux. Elle a été riche d’échanges et de la joie de nous retrouver en « présentiel » pour avancer et construire ensemble. Nous avons décidé d’arrêter « Lignes de Crêtes » sous sa forme actuelle - papier. Ce fut douloureux parce que c’est une partie de notre ADN que nous laissons … Heureusement, cet ADN anime encore le comité de communication qui va désormais porter notre parole, notre réflexion, nos interrogations.

L’assemblée s’est aussi penchée sur une question qui nous semble essentielle aujourd’hui : Comment CdEP peut-il passer, auprès des enseignants, d’un statut d'association "militante et porte- parole" à celui d’association de service, tout en restant fidèle à l'Evangile ? Ce questionnement, chez les actifs en particulier, en partant de « voir, juger, agir » a abouti à "écouter, fraterniser et espérer", verbes qui ont été déclinés sous différentes formes : être ensemble, partager sans être jugés, déposer un fardeau, se rencontrer, se nourrir, se former et pacifier. L'accent est mis sur la nécessité d'accorder une importance au local, au fait de partir de la base.

C’est aussi le sentiment qui se dessine à « Promesses d’Eglise ». Cette démarche dans laquelle nous sommes pleinement partie prenante avance à petits pas (voir sur le site de Promesses d'Eglise). Des chantiers sont mis en route. Nous participons à celui qui travaille sur les périphéries, les blessés de l’Eglise … Des groupes locaux, comme « Réparons l’Eglise » de Rouen ont rejoint cette initiative. Nous appelons tous nos adhérents à s’engager dans ce type de réflexion là où ils sont.

Nous avons eu le plaisir de nous retrouver en visio-conférence avec le groupe « Ecoles et religions en dialogue », groupe dont la rencontre et les échanges fraternels sont particulièrement importants dans le contexte actuel. Nous avons évoqué la loi sur les principes de la République qui interpelle toutes les instances religieuses.

Maintenant, nous regardons résolument vers l’avenir et nous vous donnons rendez-vous en avril prochain pour la rencontre en webinaire de Marseille sur le thème "Avec les exilés et les migrants: l'Ecole et l'Université, pour construire ensemble un avenir commun" afin de partager vraiment toute cette vitalité qui fait vivre notre association, dans la joie de la rencontre, parce que nous avons bien compris que nous sommes avant tout des êtres solidaires.

DKPS - Slovénie

La réunion de l'assemblée générale du DKPS nous a cloués devant les écrans. Après la messe en ligne célébrée par notre assistant spirituel, le discours d'introduction a été donné par l'archéologue slovène Verena Vidrih Perko, qui dans la conférence Beginnings of Sloveneness a étalé notre histoire commune devant nous. Barica Marentič Požarnik a été choisie comme membre d'honneur. Dans tout son travail, elle s'est efforcée d'assurer une éducation et une formation humanistes.

Marija Žabjek reste toujours la présidente de DKPS ainsi que le Père Šinkovec l'assistant spirituel, qui, en plus de tout son travail, célèbre des messes pour le personnel médical chaque jour à partir du 12 octobre et est l'initiateur du site Facebook United in Prayer.

Les séminaires organisés en ligne sont assez bien fréquentés. Il y en a aussi de nouveaux qui prennent en compte des problèmes contemporains comme l'éducation sexuelle des jeunes.

La révérende sœur Rebeka Kenda, qui a reçu la reconnaissance Slomšek, organise des rencontres en ligne sur la pédagogie de l'amour pour les enfants, les parents et les familles.

Les rapports des réunions de l'assemblée DKPS montrent beaucoup de créativité au sein des membres des communautés régionales DKPS, comme Des habitudes spirituelles au temps de la quarantaine, La pédagogie forestière dans le Songe d'une nuit d'été.

Les marathons bibliques du mois de janvier se sont déroulés pour la plupart en ligne. Il y a de nouveaux groupes de lecture pour la reconnaissance de la lecture de Slomšek et aussi des groupes de prière.

Nous sommes fiers et reconnaissants que le magazine Vzgoja paraisse régulièrement. Le dernier numéro présente le thème central : Crise - Où trouver force et espoir ? Des messes pour notre patrie sont organisées lorsque cela est possible.

Certains de nos membres ont déjà préparé la troisième conférence pour la patrie le 20 novembre 2021 avec le thème : Préservons de manière responsable l'identité slovène.

Il y a une autre activité qui mérite d'être mentionnée : les cartes de prière. Le propriétaire de la carte est membre d'un groupe de prière United in Prayer, qui encourage la prière des uns pour les autres.

Pour finir, la pandémie nous met au défi de devenir de meilleurs chrétiens, de résister à l'égoïsme et de suivre notre Seigneur, qui a ouvert notre chemin il y a longtemps.

Magdalena JARC

VCL - Autriche

La présidente de la VCL Gertraud Salzmann écrit dans l'éditorial de la VCL-NEWS :

La pandémie change nos vies - définitivement ?

Le temps des fermetures et des contacts limités a certainement apporté une chose : le fait d'être enfermé sur soi-même et sur la famille nucléaire a entraîné une augmentation du temps de qualité passé en famille et en couple - probablement après une phase initiale d'acclimatation. Le ralentissement dû à la réduction de la mobilité pendant de nombreuses semaines, également causé par le bureau à domicile, est un effet secondaire de l'année Corona qui est perçu positivement par beaucoup. En outre, en raison de l'absence de nombreuses alternatives, les activités de loisirs dans la nature : en effet la redécouverte de nos belles régions à notre porte ou pendant l'été 2020 en raison de moments de détente également dans toute l'Autriche, a déclenché un véritable boom vers le plaisir de et dans la nature dans de nombreuses variations. Cette tendance s'accompagne d'une forte diminution de la pollution environnementale. Le sol, l'air et l'eau sont beaucoup moins contaminés qu'avant la pandémie. Par exemple, l'eau des canaux de Venise est devenue visiblement plus claire. La pandémie a modifié de façon permanente le comportement des gens en matière de loisirs ; il suffit de penser, par exemple, à la forte diminution des déplacements en voiture et à la réduction drastique des voyages en avion. Cela aussi peut devenir un modèle, un changement durable de valeurs et de comportements. Quel est votre bilan de cette année Corona ?

La distance sociale - conduit-elle à la division ?

Ce qui est de plus en plus inquiétant, c'est la division de la population, qui s'est faite sentir de plus en plus ces dernières semaines et qui comporte un danger de radicalisation. La distance sociale était encore sous-tendue par un fort sentiment de cohésion pendant le confinement initial, mais elle a maintenant cédé la place à un égocentrisme croissant, où chacun est tourné vers lui-même.

Retour à l’école

Depuis le début du mois de février, pour le plus grand plaisir de tous, nous avons repris l'enseignement en face à face dans les écoles. Qui aurait pu penser à quel point les enfants et les jeunes sont impatients d'aller à l'école ! Les auto-tests Covid réguliers et obligatoires des élèves ainsi que les tests Covid des enseignants permettent aux écoles de fonctionner de la manière la plus sûre possible. Ces autotests, qui ont été achetés très tôt et très courageusement par le ministre Faßmann, ont permis aux élèves de retourner à l'école très tôt dans un premier temps. Rien que pendant la dernière semaine de février, 1,3 million de tests ont été effectués dans les écoles. De cette manière, nous contribuons à la sécurité dans les écoles et à la réduction de l'incidence de l'infection dans tout le pays, car les cas de contamination peuvent être traités rapidement. Avec ces autotests, l'Autriche est devenue un pionnier et aussi un modèle pour de nombreux pays européens. Ce retour à l'école est une étape importante, notamment au regard de la charge psychosociale croissante des élèves. Dans une enquête menée en février 2021 par le Conseil fédéral des élèves, 46,9% des élèves interrogés ont déclaré une forte tension sur leur psychisme à cause de la Covid, tandis que 25,7% ont déclaré une très forte tension. Les jeunes regrettent leurs amis et camarades de classe du même âge, car l'espace de vie qu'est l'école est un facteur important de stabilité, de soutien et de sécurité, surtout en période d'incertitude. Pour soutenir les élèves, le service de psychologie scolaire est en cours d'extension et une ligne téléphonique nationale gratuite et confidentielle a été mise en place au 0800 211 320.

Pour les traductions nous avons utilisé www.deepl.com

Connectez-vous pour commenter