7437D0CC AA1A 4DAA 81D9 54A4B898DB911Le temps est déja à la préparation de l'été, avec les premières annonces de nos sessions à déstination de tous!

mercredi, 08 mai 2019 13:27

Situation géopolitique à travers les continents

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Dialogue et coopération a proposé, début mai 2019, un échange téléphonique à ses partenaires sur le thème de la géopolitique à l'échelle des continents.
Retrouvez les interventions par continents et en trois langues.
    

   Situation géopolitique en Afrique

Burundi

Le Burundi est en crise depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé, en avril 2015, sa candidature à un troisième mandat controversé et a été réélu en juillet de la même année.

Les violences qui ont accompagné la crise auraient fait au moins 1 200 morts et déplacé plus de 400 000 personnes entre avril 2015 et mai 2017, d'après les estimations de la Cour pénale internationale, qui a ouvert une enquête.

La réforme de la Constitution adoptée en mai par référendum ouvrait la possibilité au chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2005, de se représenter pour deux mandats de 7 ans à partir de 2020. Mais il a surpris les observateurs en assurant, en juin, qu'il ne se présenterait pas à la présidentielle de 2020.

Pour survivre, de nombreux Burundais doivent chercher un second emploi, pratiquer la petite corruption ou éliminer toutes les dépenses non essentielles. Toutes les catégories de la population en paient le prix. Une décennie de progrès en matière de santé et d'éducation a été balayée : de nombreux médecins ont quitté le pays, il arrive fréquemment que les enseignants ne reçoivent pas leurs salaires et l'accès aux études universitaires est menacé pour les étudiants boursiers.

Burkina Faso

Le Burkina Faso, a de grands défis d’ordre socioéconomique (revendications syndicales et catégorielles), sécuritaire (infiltrations terroristes venues du Sahel) et enfin mémoriels (notamment procès de l’assassinat de l’ex-Président Sankara). Une révision de la constitution en préparation, devrait renforcer l’indépendance de la justice, acter la suppression de la peine de mort et limiter le nombre de mandats présidentiels.

Au plan extérieur, le Burkina Faso s’engage fortement dans la sécurité régionale et déploie près de 1 887 casques bleus dans le cadre de l’opération de l’ONU (MINUSMA). Au Mali, il participe aussi à la médiation internationale chargée du suivi de l’accord d’Alger.

Fortement exposé aux effets de l’instabilité sahélienne, il connaît depuis 2016 des attaques terroristes répétées qui l’ont amené à être un des moteurs de la force conjointe transfrontalière lancée en 2017 par les Etats du G5 Sahel (avec Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

Guinée

D'un point de vue politique, le gouvernement guinéen a publié, depuis 2016, un nouveau programme de développement pour la période 2016-2020, qui succède aux documents suivants : le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP3) (2013-2015), le plan quinquennal (2011-2015) et le plan de relance post-Ebola (2015-2017). Le projet de plan a été présenté devant le Conseil des ministres guinéen en février 2017 et il a été adopté par l’Assemblée Nationale le mois de juin suivant. De plus, l’Assemblée Nationale a également adopté une révision du code électoral proposée conjointement par le gouvernement et les principaux partis d’opposition.

Le marché du travail guinéen reste sous-développé et le secteur public représente encore la plupart des emplois officiels. Les taux de scolarisation et la vaccination des enfants ont augmenté mais le pays reste très pauvre et la majorité de sa population vit en-dessous du seuil de pauvreté avec un PIB par habitant estimé à 1 200 dollars US. Les produits alimentaires restent relativement onéreux.

Mali (par Georges Diawara)

Au Mali, l’année 2018 a été beaucoup plus marquée par des déceptions que d’espoirs comblés. La paix, qui est tant attendue depuis 9 ans, semble s’éloigner chaque jour laissant place à l’insécurité, l’impossibilité pour de nombreux enfants d’accéder à l’éducation, la précarité pour le plus grand nombre, l’injustice grandissante, la désolation. Les grèves à tout vent en l’absence d’un véritable dialogue social, ainsi que la guéguerre entre les leaders politiques rendent le vivre ensemble particulièrement difficile. Les élections quand elles se tiennent, deviennent de plus en plus folkloriques et cela éloigne de plus en plus plusieurs citoyens de la chose publique, créant ainsi une certaine défiance d’avec les hommes politiques et la politique en général. Les sociétés civile ou religieuse elles-mêmes deviennent méconnaissables à cause des compromissions sans fin et des scandales en tout genre. Des populations qui ont vécues ensemble depuis des siècles s’entretuent au grand étonnement de certains et face à l’indifférence d’autres citoyens. Dislocation d’un Etat, jihad, narcotrafic ou recolonisation d’un Sahel que se partagent des pays en panne. Ainsi, tout le monde s’interroge : de quoi demain sera-t-il fait ? Que peut faire chaque citoyen en ce qui le concerne, dans un tel contexte pour une sortie durable de crise ?

La dernière saison des pluies donne heureusement une lueur d’espoir aux paysans, aux éleveurs et aux pêcheurs, pour ceux qui ont échappés aux inondations qui ont créé, par-ci et par-là, le désastre avec pertes en vies humaines, du cheptel, de la moisson, de l’habitat et d’autres infrastructures.

République Centrafricaine

La situation politique, en un moment, a été marqué par certaine accalmie, jusqu’aux événements crapuleux et criminels des groupes armés.

La destitution du Président de l’Assemblée Nationale a été actée par une motion de déchéance, le 19 octobre 2018.

Cette destitution du Président de l’Assemblée Nationale a semé la panique dans Bangui et dans les provinces parce qu’on pense, à tort ou à raison qu’il serait de mèche avec la France et les groupes armés surtout les musulmans du Km5 du 3eme arrondissement dont il est le Député.

Face à la tension croissante, l’Union Africaine a dépêché, à Bangui, une délégation pour décider de la date (24 janvier 2019) et du lieu (Khartoum) de la tenue du dialogue entre le gouvernement et les groupes armés.

On note aussi la nomination du remplaçant du représentant du Secrétaire Général des Nations –Unies, MANKEUR NDIAYE ; un Sénégalais à la place d’un Gabonais. Mais cela a soulevé une polémique au sein de la classe politique.

Pa ailleurs, l’appel moral du Cardinal demandant aux laïcs de réserver la journée du 1er décembre 2018 à une prière de recueillement en hommage aux victimes de la ville d’Alindao en lieu et place du défilé commémorant la fête de la proclamation de la RCA a soulevé le haro du gouvernement et des protestants. Le Ministre Charles Armel DOUBANE, un ancien séminariste, compatissant au deuil qui a frappé la famille d’un de ces condisciples, l’a payé par sa destitution du gouvernement.

Au point de vue économique, le gouvernement a lancé en 2018, des travaux d’élaboration d’un document de politique et de stratégie de l’habitat et de l’urbanisme en RCA

Le PRASAC, un institut spécialisé de la CEMAC, ayant pour mandat de construire et de mettre en œuvre des projets de recherche prioritaire pour le développement durable dans l’ensemble des pays de l’Afrique centrale a soutenu le projet« Production durable du manioc en Afrique Centrale et intégration au marché » par un appui logistique à l’antenne de la RCA, grand producteur et consommateur de cet aliment.

Aussi, l’Université de Bangui a mis sur le marché un pain fabriqué à base des produits alimentaires locaux. C’est un début prometteur de la mise en pratique des résultats des recherches de la faculté des Sciences, le premier du genre depuis 1974, année de la création de cette institution.

République de Côte d’Ivoire

L’actualité politique dans notre pays a été marquée, en décembre 2018 et en ce début d’année 2019, d’abord par des rumeurs sur la libération de l’ex-chef de l’État, Laurent GBAGBO, par l’acquittement prononcé par la Cours Pénale Internationale (CPI) et la libération sous condition de ce dernier ; ensuite par le Congrès du Parti unifié de la Mouvance présidentielle, parti de l’actuel chef de l’État, Alassane OUATTARA et enfin par la démission, le 8 février dernier, du Président de l’Assemblée Nationale, Guillaume SORO.

République du Congo Brazzaville

Depuis 2016, le Congo est présidé par Denis Sassou Nguesso réélu, le 20 mars 2016, à l’issue d’un scrutin organisé dans le cadre de la nouvelle constitution révisée, en 2015, après un referendum. Des élections générales (législatives et locales) ont eu lieu, en juillet 2017, à l’issue desquelles le parti présidentiel PCT (Parti congolais du Travail) a conservé la majorité à l’Assemblée Nationale. Des élections sénatoriales (scrutin indirect) ont eu lieu le 31 août 2017.

La politique extérieure montre que le Congo est bien sollicité dans la sous-région, en Afrique. Les relations sont étroites avec la Chine, devenue l’un des premiers partenaires économiques du Congo (avec la France et les Etats-Unis). Brazzaville noue également, depuis quelques années, des liens de plus en plus forts avec les pays émergents, notamment sur le plan économique : Turquie, Russie, Brésil, Inde.

L’économie congolaise, extrêmement dépendante des recettes issues des hydrocarbures (90% des exportations et 75% des recettes), pâtit de la chute des cours du pétrole. Celle-ci a entrainé un repli de la croissance (+6,8 % en 2014, 1% en 2015 et -2,7% en 2016). L’inflation reste modérée, mais la dette publique s’est accrue.

Sénégal

L’année 2018- 2019 a été surtout marquée par l’élection présidentielle du 24 février 2019. Le processus a commencé par les parrainages entre les mois de novembre et décembre 2018. Ainsi 27 listes de parrainage ont été déposées sur la table du conseil constitutionnel.

C’est ainsi que le 21 janvier 2019 la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle 2019 a été publiée et comprenait 5 candidats dont le président sortant qui briguait un second mandat.

Ce qu’il faut surtout retenir pour cette élection, contrairement aux précédentes, c’est qu’aucun des partis traditionnels n’y figuraient. Autrement dit, il est apparu une composition "new look" de la classe politique du Sénégal.

Le 24 février 2019, tous les observateurs nationaux et internationaux ont reconnu à l’unanimité une élection calme, apaisée, sans heurt majeur et ont félicité le peuple sénégalais. Après la Commission Nationale de Recensement des Votes, Le Conseil Constitutionnel a publié les résultats définitifs, donnant vainqueur au premier tour, le candidat sortant, Macky Sall avec 58,26 % des suffrages exprimés.

Beaucoup d’infrastructures ont été réalisées : Autoroutes AIBD- Thiès, AIBD-Touba, AIBD- Mbour, le pont reliant le Sénégal et la Gambie. Le pont de Foundiougne est en construction.

Au plan socioéconomique, malgré une croissante estimée à 6,8% du PIB, l’inflation galopante des prix des denrées de première nécessité et la réduction du pouvoir d’achat des populations les plus vulnérables aggravent le fossé entre les couches les plus nanties de la population et les autres.

Au plan religieux, l’Église du Sénégal, tout en se félicitant de la nomination de Monseigneur Martin Boucar comme Pasteur du Diocèse de Kaolack, attend toujours la nomination de celui de Tambacounda.

Togo

Le débat politique reste miné par la question des réformes institutionnelles. L’opposition réclame notamment le retour à la limitation à deux du nombre de mandats et un scrutin à deux tours. Soumis à la plus forte mobilisation de l’opposition depuis des années, le pouvoir a adopté en conseil des ministres, à la veille des manifestations des 6 et 7 septembre, un projet de révision constitutionnelle qui prévoit l’instauration d’élections présidentielles à deux tours et la limitation à deux des mandats présidentiels. Toutefois, cette limitation ne serait pas rétroactive et permettrait donc au Président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de briguer deux quinquennats supplémentaires à l’issue de son mandat actuel (le troisième), en 2020. Le projet de réforme constitutionnelle ayant échoué à recueillir la majorité des 4/5ème au parlement, il doit être soumis à référendum, comme le prévoit la constitution togolaise.

Au niveau économique, la crise sociopolitique nationale, qui secoue le Togo depuis le 19 août 2017, marquée par des manifestations parfois avec les actes de vandalisme qui les accompagnent et qui ont eu un impact très négatif sur l'activité économique et subséquemment sur la mobilisation des ressources internes a une incidence négative sur l'économie du pays.

NB : En Afrique de l’Est, pour la première fois dans l’histoire, la République Démocratique du Congo a connu une alternance politique, sans les armes, avec l’élection du Président Félix Tshisekedi.

En Afrique du Nord, l’Algérie connaît des moments difficiles avec l’annonce de la candidature du Président Boutéflika pour un nouveau mandat et son renoncement et le report de la date de l’élection présidentielle à une date ultérieure.

Niowy Jean Jacques Fall, Coordinateur Continental

     Geopolitical situation in Africa

Burundi

Burundi has been in crisis since President Pierre Nkurunziza announced in April 2015 his candidacy for a controversial third term and was re-elected in July of the same year.

The violence which accompanied the crisis reportedly left at least 1,200 people dead and more than 400,000 people displaced between April 2015 and May 2017, according to estimates issued by the International Criminal Court, and which has opened an investigation.

The constitutional reform adopted in May by referendum opened the possibility for the head of state, in office since 2005, to run again for two seven-year terms starting in 2020. But he surprised observers by assuring them in June that he would not run again for president in 2020.

To survive, many Burundians must seek second jobs, participate in petty corruption, or eliminate all non-essential expenses. All categories of the population are paying the price. A decade of progress in health and education has been swept away with many doctors leaving the country, teachers often failing to receive their salaries, and access to university education for scholarship students coming under threat.

Burkina Faso

Burkina Faso, is faced with great socio-economic challenges (demands by unions and various social categories), insecurity (terrorist infiltrations from the Sahel) and unresolved issues (notably the trial involving the assassination of former President Sankara). A revision of the constitution which is being prepared, should strengthen the independence of the judiciary, enact the abolition of the death penalty, and limit the number of presidential terms.

Regarding foreign affairs, Burkina Faso is strongly committed to regional security and has deployed 1,887 peacekeepers as part of the UN MINUSMA operation. In Mali, Burkina Faso is also participating in international mediation monitoring of the Algiers agreement.

Highly exposed to the effects of the Sahelian instability, the country has suffered repeated terrorist attacks since 2016 and which have led it to be one of the driving forces within the joint cross-border force created in 2017 by the G5 Sahel states (with Mali, Mauritania, Niger and Chad).

Guinea

In the political field, the Guinean government has published a new development program covering the period 2016-2020, which replaces the following documents: the Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP3) (2013) -2015), the Five-year plan (2011-2015) and the Post-Ebola Recovery plan (2015-2017). The draft plan was presented to the Guinean Council of Ministers in February 2017 and was adopted by the National Assembly in June of the same year. The National Assembly has also adopted a revision of the electoral code proposed jointly by the government and the main opposition parties.

The Guinean labor market remains underdeveloped and the public sector still provides most official jobs. School enrollment and vaccination rates have increased, but the country remains very poor and the majority of its population lives below the poverty line with an estimated GDP per capita of US$ 1,200. Food products remain relatively expensive.

Mali (by Georges Diawara)

In Mali, the year 2018 was marked more by disappointments than fulfilled hopes. The peace, which has been so awaited for the last nine years, seems to be getting remoter by the day, giving way to insecurity, the impossibility for many children to access education, precarity for the greater number, more and more injustice, and despondency. In the absence of a real social dialogue, wildcat strikes as well as the squabbling between political leaders, make community life particularly difficult. When elections are held, they are more and more folkloric, and this is increasingly turning citizens away from public affairs, and creating growing mistrust of politicians and politics in general. Civil or religious associations themselves are becoming unrecognizable because of endless dishonest dealings and scandals of all kinds. People who have lived together for centuries are killing each other to the great astonishment of some and the total indifference of others. We are seeing the dislocation of a state, jihad, narcotrafficking, and a Sahel being overrun by failed countries with everyone wondering what tomorrow will bring. What, in such a context, can each citizen do it, to be able to emerge durably from such a state of crisis?

The last rainy season has, fortunately, given a glimmer of hope to peasants, herders, and fishermen, to those who have escaped the floods which have caused, in places, such a disastrous loss of human life, livestock, harvests, habitats and other infrastructures.

Central African Republic

The political situation did calm down for a moment till savagely and criminally disrupted by armed groups.

The Speaker of the National Assembly was dismissed following a motion for his revocation on October 19, 2018.

This dismissal of the President of the National Assembly sowed panic in Bangui and the provinces because it was thought, rightly or wrongly, that he might be in cahoots with France and certain armed groups, and, especially, the Km5 muslims of the 3rd district of which he is the elected member.

Faced with growing tension, the African Union expedited a delegation to Bangui to decide on a date (24 January 2019) and venue (Khartoum) for dialogue between the government and the armed groups.

Also to be noticed was the appointment of the replacement of the representative of the United Nations Secretary-General, MANKEUR NDIAYE. A Senegalese instead of a Gabonese and this raised fierce debate within the political class.

In addition, a call by the Cardinal asking the laity to reserve December 1, 2018 as a day of prayer and recollection in homage of the victims of the city of Alindao in place of the parade commemorating the proclamation of the CAR caused an outcry on the part of the government and protestant groups. A government minister, Charles Armel DOUBANE, a former seminarian, expressed compassion for the mourning that afflicted the family of one of his classmates and paid for this by his dismissal from the government.

In the economic field, the government initiated, in 2018, work on the elaboration of a document defining policy and strategy for housing and urban planning in CAR.

PRASAC, a specialized institute of the CEMAC, mandated to set up and implement priority research projects for sustainable development in the Central African countries gave its support to the "sustainable cassava production in Central Africa and market integration" project with logistical aid from the CAR, a major producer and consumer of this food crop.

In addition, the University of Bangui began marketing a type of bread made from local food products. This is a promising start in materializing the results of research by the Faculty of Science, and the first initiative of its kind since 1974, when this institution was created.

Republic of Côte d'Ivoire

The political news in our country was marked, in December 2018 and early this year 2019, first by rumors about the freeing of the former head of state, Laurent GBAGBO, and then by his acquittal pronounced by the International Criminal Court (ICC) and his conditional release, and then by the Congress of the Unified Party of the Presidential Movement, the party of the current head of state, Alassane OUATTARA, and, finally, by the resignation, on February 8, of the President of the National Assembly, Guillaume SORO.

Republic of Congo Brazzaville

Since 2016, the Congo has been presided by Denis Sassou Nguesso, reelected on March 20, after a ballot organized under the new constitution revised in 2015, following a referendum. General elections (legislative and local) took place in July 2017, after which the presidential PCT party (Congolese Labor Party), retained a majority in the National Assembly. Senatorial elections (an indirect poll) were held on August 31, 2017.

Foreign policy shows that Congo is greatly solicited in this sub-region of Africa. Relations are close with China which has become one of the leading economic partners of the Congo (with France and the United States). In recent years, Brazzaville has also been developing stronger links, particularly in the economic sphere, with the emerging countries of Turkey, Russia, Brazil and India.

The Congolese economy, which is extremely dependent on hydrocarbon revenues (90% of its exports and 75% of its revenues), is suffering from the drop in oil prices. This has led to a decline in growth (+ 6.8% in 2014, 1% in 2015 and -2.7% in 2016). Inflation remains moderate, but public debt has increased.

Senegal

The year 2018-2019 was notable, above all, for the presidential election on February 24, 2019. The process began with endorsements of candidates in November and December 2018. Twenty-seven endorsement lists were registered with the Constitutional Council.

The final list of five candidates for the 2019 presidential election was thus published on January 21, 2019. It included the incumbent president who was seeking a second term.

The most important thing to remark about this election is that unlike previous elections none of the traditional parties were included. In other words, the Senegalese political class had a "new look".

On February 24, 2019, all the national and international observers unanimously recorded a peaceful and calm election without major problems and congratulated the Senegalese people. Following on the announcement by the National Electoral Vote Counting Commission of Census of Votes, the Constitutional Council published the final results declaring the winner in the first round to be the outgoing candidate, Macky Sall, with 58.26% of the votes cast.

Many infrastructures have been terminated such as the AIBD-Thiès, AIBD-Touba, and AIBD-Mbour highways and the bridge linking Senegal and Gambia. The Foundiougne bridge is under construction.

On the socio-economic level, despite GDP growth estimated to be 6.8%, the galloping inflation and the increase in staple foods prices and the reduction of the purchasing power of the most vulnerable segments of the populations is widening the gap between the most affluent members the population and the rest of society.

In the religious sphere, the Church of Senegal, while welcoming the appointment of Monsignor Martin Boucar as Pastor of the Diocese of Kaolack, is still awaiting a nomination for Tambacounda.

Togo

Political debate remains undermined by the question of institutional reforms. The opposition is calling for a return to the limitation to two of the number of mandates and a two-round poll. Faced with the strongest mobilization of the opposition in years, the Council of Ministers, on the eve of the protests on 6 and 7 September, adopted a draft constitutional revision that provides for the introduction of two-round presidential elections and the limitation of presidential terms to two. However, this limitation would not be retroactive and would therefore allow President Faure Gnassingbé, who has been in power since 2005, to run for two more five-year terms after the end of his current (third) term in 2020. Having failed to obtain a majority of 4/5ths in parliament, the constitutional reform project must be submitted to a referendum, as stipulated in the Togolese constitution.

On the economic level, the national socio-political crisis, which has been afflicting Togo since August 19, 2017 and has been characterized by demonstrations at times accompanied by acts of vandalism, has been having a very negative impact on the economic activity and on the mobilization of internal resources and, subsequently, on the country's economy as a whole.

NB: In East Africa with the election of President Felix Tshisekedi, for the first time in history the Democratic Republic of Congo has seen political alternation without the use of arms.

In North Africa, Algeria is going through difficult times with the announcement of President Boutéflika's candidacy for a new term and his abstention and postponement of the date of the presidential election to a later date.

Niowy Jean Jacques Fall, Continental Coordinator

Translation Georges Riegl

     Situación geopolítica en África

Burundi

Burundi está en crisis desde que el Presidente Pierre Nkurunziza anunció, en abril de 2015, su candidatura a un tercer mandato polémico y fue reelegido en julio del mismo año.

Según las estimaciones de la Corte Penal Internacional, la violencia que acompañó a la crisis causó al menos 1.200 muertos y desplazó a más de 400.000 personas entre abril de 2015 y mayo de 2017.

La reforma de la Constitución aprobada en mayo por referéndum abrió la posibilidad al Jefe del Estado, en el poder desde 2005, de presentarse de nuevo a dos mandatos de siete años a partir de 2020. Pero sorprendió a los observadores al afirmar, en junio, que no se presentaría como candidato a la presidencia de 2020.

Para sobrevivir, muchos burundianos deben buscar un segundo empleo, practicar la corrupción en pequeña escala o eliminar todos los gastos innecesarios. Todos los sectores de la población pagan el precio. Se ha erradicado un decenio de progreso en materia de salud y educación: muchos médicos han abandonado el país, los profesores a menudo no reciben sus salarios y el acceso a los estudios universitarios se ve amenazado para los estudiantes becarios.

Burkina Faso

Burkina Faso tiene grandes desafíos de orden socioeconómico (reivindicaciones sindicales y categoriales), de seguridad (infiltraciones terroristas procedentes del Sahel) y, por último, de memoria (en particular, el juicio del asesinato del ex Presidente Sankara). Se está preparando una revisión de la Constitución para reforzar la independencia del poder judicial, eliminar la pena de muerte y limitar el número de mandatos presidenciales.

En el plano externo, Burkina Faso se compromete activamente en la seguridad regional y despliega cerca de 1.887 cascos azules en el marco de la operación de las Naciones Unidas (MINUSMA). En Malí, participa también en la mediación internacional encargada del seguimiento del Acuerdo de Argel.

Muy expuesto a los efectos de la inestabilidad saheliana, experimenta desde 2016 ataques terroristas reiterados que lo han llevado a ser uno de los motores de la fuerza conjunta transfronteriza lanzada en 2017 por los Estados del G5 Sahel (con Malí, Mauritania, Níger y Chad).

Guinée

Desde un punto de vista político, el Gobierno de Guinea publico, desde 2016, un nuevo programa de desarrollo para el período 2016-2020, que sustituye a los siguientes documentos: el documento de estrategia de lucha contra la pobreza (DELP 3) (2013-2015), el plan quinquenal (2011-2015) y el plan de recuperación posterior al Ebola (2015-2017). El proyecto de plan se presentó ante el Consejo de Ministros de Guinea en febrero de 2017 y fue aprobado por la Asamblea Nacional el mes de junio siguiente. Además, la Asamblea Nacional también aprobó una revisión del código electoral propuesta conjuntamente por el Gobierno y los principales partidos de oposición.

El mercado de trabajo de Guinea sigue estando subdesarrollado y el sector público sigue representando la mayoría de los empleos oficiales. Las tasas de escolarización y de vacunación de los niños han aumentado, pero el país sigue siendo muy pobre y la mayoría de su población vive por debajo del borde de pobreza, con un PIB per cápita estimado en 1.200 dólares americanos. Los alimentos siguen siendo relativamente caros.

Mali (por Georges Diawara)

En Malí, el año 2018 estuvo más marcado por decepciones que por esperanzas colmadas. La paz, tan esperada desde hace nueve años, parece alejarse cada día, dejando paso a la inseguridad, la imposibilidad de que muchos niños tengan acceso a la educación, la precariedad para el mayor número posible, la injusticia creciente, la desolación.

Las huelgas por todo en ausencia de un verdadero diálogo social, así como la disputa entre los dirigentes políticos, hacen que la convivencia sea particularmente difícil. Las elecciones, cuando se celebran, se vuelven cada vez más folclóricas y ello aleja cada vez más a varios ciudadanos de la cuestión pública, creando así cierta desconfianza de los políticos y de la política en general.

Las propias sociedades civiles o religiosas se están quedando irreconocibles debido a compromisos interminables y a escándalos de todo tipo. Las poblaciones que han vivido juntas durante siglos se matan entre sí ante el gran asombro de algunos y ante la indiferencia de otros ciudadanos.

Dislocación de un Estado, jihad, narcotráfico o recolonización de un Sahel que se reparten entre países en dificultad. Así que todo el mundo se pregunta: ¿como será el mañana? ¿Qué puede hacer cada ciudadano en lo que le concierne, en este contexto, para una salida duradera de la crisis?

Afortunadamente, la última estación de las lluvias da un rayo de esperanza a los campesinos, a los ganaderos y a los pescadores, para los que han escapado de las inundaciones, que han creado, por aquí y por allá, el desastre con pérdidas de vidas humanas, el ganado, la cosecha, el hábitat y otras infraestructuras.

República Centroafricana

La situación política, en un momento dado, se ha caracterizado por cierta calma, hasta los acontecimientos depravados y criminales de los grupos armados.

La destitución del Presidente de la Asamblea Nacional se inició con una moción de destitución el 19 de octubre de 2018.

Esta destitución del Presidente de la Asamblea Nacional ha sembrado el pánico en Bangui y en las provincias porque se piensa, con razón o sin ella que estaría aliado con Francia y los grupos armados, sobre todo los musulmanes del distrito 3 del que es diputado.

Ante la creciente tensión, la Unión Africana envió una delegación a Bangui para decidir la fecha (24 de enero de 2019) y el lugar (Jartum) de la celebración del diálogo entre el Gobierno y los grupos armados.

Cabe señalar también el nombramiento del sustituto del representante del Secretario General de las Naciones Unidas, MANKEUR NDIAYE; un senegalés en lugar de un gabonés. Pero esto ha suscitado polémica en la clase política.

Por otra parte, la invitacion moral del cardenal pidiendo a los laicos que reserven la jornada al dia de diciembre de 2018 a una oración de recogimiento en homenaje a las víctimas de la ciudad de alindao en lugar del desfile que conmemora la fiesta de la proclamación de la RCA ha levantado el haro del gobierno y de los protestantes.

El Ministro Charles Armel DOUBANE, un ex seminarista, compasivo con el duelo que golpeó a la familia de uno de esos condiscípulos, le pagó con su destitución del Gobierno.

Desde el punto de vista económico, el Gobierno inició en 2018 trabajos de elaboración de un documento de política y estrategia sobre el hábitat y el urbanismo en la República Centroafricana

El PRASAC, un instituto especializado de la CEMAC con el mandato de construir y ejecutar proyectos de investigación prioritaria para el desarrollo sostenible en todos los países del África central, ha apoyado el proyecto«Producción sostenible de la mandioca en África Central e integración en el mercado» mediante un apoyo logístico a la antena de la RCA, gran productor y consumidor de este alimento.

Además, la Universidad de Bangui ha puesto en el mercado un pan elaborado a base de alimentos locales. Es un comienzo prometedor de la puesta en práctica de los resultados de las investigaciones de la Facultad de Ciencias, el primero de este tipo desde 1974, año en que se creó esta institución.

República de Costa de Marfil

La actualidad política en nuestro país se caracterizó, en diciembre de 2018 y a principios de 2019, primero por los rumores sobre la liberación del ex Jefe de Estado Laurent GBAGBO, por la absolución pronunciada por el Tribunal Penal Internacional (CPI) y la liberación condicional de este último; después por, el Congreso del Partido Unificado del Movimiento Presidencial, partido del actual Jefe de Estado, Alassane OUATTARA y, por último, con la dimisión, el 8 de febrero pasado, del Presidente de la Asamblea Nacional, Guillaume SORO.

La república del Congo Brazzaville

Desde 2016, el Congo está presidido por Denis Sassou Nguesso, reelegido el 20 de marzo de 2016, tras una votación organizada en el marco de la nueva Constitución revisada, en 2015, tras un referéndum. En julio de 2017 se celebraron elecciones generales (legislativas y locales) en las que el partido presidencial PCT (Partido del Trabajo congoleño) mantuvo la mayoría en la Asamblea Nacional. El 31 de agosto de 2017 se celebraron elecciones al Senado (votación indirecta).

La política exterior demuestra que el Congo está muy solicitado en la subregión, en África. Las relaciones son estrechas con China, que se ha convertido en uno de los primeros socios económicos del Congo (con Francia y los Estados Unidos). En los últimos años, Brazzaville también ha establecido vínculos cada vez más estrechos con las economías emergentes, en particular en el plano económico: Turquía, Rusia, Brasil, India.

La economía congoleña, que depende en gran medida de los ingresos procedentes de los hidrocarburos (90% de las exportaciones y 75% de los ingresos), se ve afectada por la caída de los precios del petróleo. El crecimiento se redujo (+6,8% en 2014, 1% en 2015 y -2,7% en 2016). La inflación sigue siendo moderada, pero la deuda pública ha aumentado.

Senegal

El año 2018-2019 se caracterizó principalmente por las elecciones presidenciales de 24 de febrero de 2019. El proceso comenzó con el patrocinio entre noviembre y diciembre de 2018. Así, se depositaron en la mesa del Consejo Constitucional 27 listas de patrocinadores.

Así fue como, el 21 de enero de 2019 se publicó la lista definitiva de candidatos para las elecciones presidenciales de 2019, que proponia a cinco candidatos, incluido el Presidente saliente, que aspiraba a un segundo mandato.

Lo que hay que recordar sobre todo para esta elección, a diferencia de las anteriores, es que ninguno de los partidos tradicionales figuraba en ella. En otras palabras, ha surgido una composición «nueva» de la clase política del Senegal.

El 24 de febrero de 2019, todos los observadores nacionales e internacionales reconocieron unánimemente que las elecciones habían sido pacíficas y sin contratiempos y felicitaron al pueblo senegalés. Después de la Comisión Nacional de Censo de Votos, el Consejo Constitucional ha publicado los resultados definitivos que declaran vencedor, en la primera vuelta, al candidato saliente, Macky Sall, con el 58,26 % de los votos emitidos.

Se han construido muchas infraestructuras: las autopistas AIBD-Thiès, AIBD-Touba, AIBD-Mbour, el puente que une Senegal y Gambia. El puente de Foundiougne está en construcción.

En el plano socioeconómico, a pesar de un aumento estimado en 6,8 % del PIB, la inflación galopante de los precios de los productos de primera necesidad y la reducción del poder adquisitivo de las poblaciones más vulnerables agravan la brecha entre los sectores más ricos de la población y los demás.

En el plano religioso, la Iglesia de Senegal, aunque se congratula por el nombramiento de monseñor Martin Boucar como pastor de la diócesis de Kaolack, sigue en espera del nombramiento del de Tambacounda.

Togo

El debate político sigue obstaculizado por la cuestión de las reformas institucionales. La oposición pide, entre otras cosas, que se restablezca el límite de dos mandatos y se proceda a una votación de dos vueltas. Sujeto a la mayor movilización de la oposición desde hace años, el poder adoptó mediante el Consejo de Ministros, en vísperas de las manifestaciones de los días 6 y 7 de septiembre, un proyecto de revisión constitucional que prevé la instauración de elecciones presidenciales de dos vueltas y la limitación a dos mandatos presidenciales. Sin embargo, esta limitación no sería retroactiva y permitiría al Presidente Faure Gnassingbé, en el poder desde 2005, presentar dos quinquenios más al término de su mandato actual (el tercero) en 2020. Dado que el proyecto de reforma constitucional no obtuvo la mayoría de los 4/5 en el Parlamento, debe someterse a referéndum, como prevé la Constitución togolesa.

En el plano económico, la crisis sociopolítica nacional, que sacude al Togo desde el 19 de agosto de 2017, marcada por manifestaciones a veces con actos de vandalismo y que han tenido un impacto muy negativo en la actividad económica y, posteriormente, en la movilización de los recursos internos tiene un impacto negativo en la economía del país.

NB: En el África oriental, por primera vez en la historia, la República Democrática del Congo experimentó una alternancia política, sin armas, con la elección del Presidente Félix Tshisekedi.

En el norte de África, Argelia atraviesa momentos difíciles con el anuncio de la candidatura del Presidente Boutéflika para un nuevo mandato y su renuncia y el aplazamiento de la fecha de la elección presidencial a una fecha posterior.

Niowy Jean Jacques Fall, Coordinador Continental

Traducción Huguette Hardy

   Dimensión Socio-política America latina

La Dimensión Socio Política estuvo a cargo de México, se empezó el día con una canción de motivación entonando con mucha alegría por todos los hermanos equipistas. Se socializó el informe de cada país, en la región centro: Bolivia, Ecuador, Perú y Colombia, por coordinadora Toya.

Bolivia

En el aspecto político es un país multicultural y gobiernos diferentes, sienten que se formó una nueva elite con participación de mestizos e indígenas con el liderazgo de este partido con varios años en el gobierno.

Con respecto a la problemática de género, en su mayoría las mujeres tienen un papel reducido ya que no tienen poder de decisión por la influencia cultural del machismo predominante.

Ecuador

Lucha contra el gobierno machista políticamente burocrático, una de sus acciones es tener formación sociopolítica profundizada en la espiritualidad y conciencia con la comunidad educativa al servicio de los pobres, necesitados y excluidos.

Perú

Algunas de las problemáticas principales son la contaminación ambiental, la inseguridad ciudadana, feminicidios, corrupción. Se ha realizado marchas contra la corrupción y en defensa de la mujer, organizaciones en defensa de la vida y medio ambiente, algunas equipistas son militantes de izquierda. Se realizan talleres sobre el cuidado de la tierra en zona rural, estas son algunas acciones de participación ciudadana.

Colombia

Crean caminos para una sociedad inclusiva mediante el estudio de documentos de procesos de la paz, campaña de Colombia humana y la de anticorrupción.

Colombia ha recibido a cientos de migrantes de Venezuela en particular.

Salvador

Rechazo a la pretensión de privatización del agua mediante marchas. Es de docentes para tener participación ciudadana en nuestro país. La iglesia se ha abocado a favor del pueblo.

México

Promoción de una cultura democrática a través de un análisis socioeconómico y político ante la situación que viven nuestras escuelas, permitiendo planear y realizar mejores estrategias didácticas.

Lucha por el respeto a los derechos humanos, una vida digna y de justicia con el compromiso a seguir luchando por aquellos que no solo requieren apoyo material sino también moral y espiritual.

Cuba

Viven otra sociedad de gobierno único descentralizado, cada provincia tiene una dependencia que los administra. Tienen logros de educación, aunque permanece el éxodo del maestro. El estado garantiza educación a todos por igual.

En el aspecto ambiental carecen de cultura, permanecieron en cuarentena a causa del dengue por insalubridad no por el gobierno sino por la población.

Haití

La pregunta actual de su país es saber dónde está el dinero del PETRU caribe que consistió en la ayuda de tres millones de dólares, se denuncian estas problemáticas, la justicia llama a los ministros y piden explicaciones. En la actualidad no hay trabajo, viven en pobreza extrema. La gente en su mayoría emigra a Chile, Brasil, República Dominicana, algunos otros a Estados Unidos, Canadá y Francia, todos con el mismo objetivo, en búsqueda de trabajo.

Las mujeres luchan y reclaman sus derechos a la vida. En el senado solo una mujer ocupa un puesto entre treinta hombres y, en la cámara de diputados también existe poca participación de la mujer.

No hay huelgas, sin embargo, buscan la paz y diálogo entre su región.

República Dominicana

La ayuda que prometió Estados Unidos no llegó. Aumentó 7% para estadísticas y clases altas del país y el banco central.

No se les devuelven los impuestos porque deben pagar colegio caro y clínica privada.

Las familias han mejorado su situación de vida, pero no la que debe ser a causa de la corrupción y el poder.

Los maestros retirados se mantienen con una pensión de hace 10 años, se aumentó a la educación el 4% por lo que mejoraron el sueldo a los maestros activos.

El informe de la región sur: Brasil, Chile y Argentina, fue presentada por Elsa en representación de Paty Lao. En Brasil el gobierno ilegitimo con una ruptura de la democracia continuando con el modelo neoliberal. Este país es referente por las nuevas prácticas de judicialización de la política que avanza por toda la región.

En Chile el gobierno conservador y políticas económicas. El movimiento de mujeres lucha contra el machismo y por una educación no sexista.

Argentina: Gobierno neoliberal alineado con Estados Unidos, sin embargo, se produce una resistencia popular frente a la amenaza de la dignidad.

En la presentación de la realidad socio político de nuestros países de América Latina y el Caribe se destacó que, en la actualidad, el neoliberalismo es el modelo económico y político que impera en la mayoría de los países de América Latina y el Caribe.

Características: El estado reduce su participación en la economía, privatización de servicios, leyes que reducen los derechos de los trabajadores, aumento de la deuda externa, destrucción y contaminación de los recursos naturales.

Consecuencias: Falta de alimentos, pobreza extrema, deterioro ambiental, falta de trabajo, migración. Existe una diversidad y brechas desiguales, ambientes educativos estudiados, diferencia entre urbano y rural y entre mestizo e indígena.

Causas del crimen organizado: El neoliberalismo, seguir o morir en el camino. Hoy nuestro acompañante, el neoliberalismo sigue siendo dueño de nuestros países, corrupción en el poder y alianzas con políticas y crimen organizado que en el fondo todo el país ha habido respuestas democráticas que no respondieron a las expectativas del pueblo y han acabo en la cárcel o proceso pudieron ser nuestros ideales de izquierda. Incoherencia en los partidos de poder.

EDAL

     Dimension Socio-politique Amérique latine

Bolivie

C’est un pays multiculturel qui a connu des gouvernements différents. On voit qu’il s’est constitué une nouvelle élite avec la participation de métis et d’indigènes grâce au leader du parti au gouvernement depuis plusieurs années.

Cependant le machisme prédomine et la plupart des femmes ont une audience réduite et n’ont pas de pouvoir de décision dans ce domaine en particulier.

Equateur

Le successeur du Président Correa est entouré d’un gouvernement qui ne respecte pas les orientations promises. C’est un gouvernement bureaucratique et machiste qui a abandonné la priorité de la protection de la nature ; le Président se tournant de plus en plus vers les États Unis.

Pérou

Les principales préoccupations du Pérou sont la "contamination" de l’environnement, l’insécurité urbaine, la corruption, les féminicides. Ont été mises en place des marches contre la corruption et pour la défense des femmes, des organisations de défense de la vie et de l’environnement.

Colombie

Le gouvernement permet de créer des voies pour une société inclusive à travers l’étude de documents de processus de paix, une campagne de mobilisation à ce sujet et une autre sur la lutte contre la corruption.

Le Colombie a accueilli des centaines de migrants venant du Venezuela en particulier.

Salvador

Le gouvernement a dû abandonner son projet de privatisation de l’eau face à de nombreuses marches citoyennes. Parmi les manifestants, de nombreux enseignants mobilisant pour développer la citoyenneté dans le pays. L’Église s’est engagée en faveur du peuple.

Mexique

Face à une très grande violence urbaine, on note une lutte pour le respect des droits humains, pour une vie digne et juste avec l’engagement de continuer à lutter pour ceux qui, non seulement demandent une aide matérielle, mais aussi morale et spirituelle.

D’autre part, on voit la promotion d’une culture démocratique à travers une analyse politique et socio-économique face à la situation que vivent les écoles du pays. Cela permet de planifier et réaliser de meilleures stratégies d’enseignement.

Cuba

Le pays dispose d’un gouvernement unique décentralisé ; chaque province dispose d’une administration qui gère bien l’éducation, cependant l’exode des enseignants dure.

On note des carences graves au niveau de l’environnement, de la culture, des insalubrités (importance de l’épidémie de dengue) dues à de nombreuses méconnaissances de la population.

Haïti

La principale question actuelle du pays est : "Où est passé l’argent de PETRU Caraïbe ?" C’est argent correspondait à une aide au pays de 3 millions de dollars. Ce problème est dénoncé et la justice demande des explications aux ministres. Actuellement, il n’y a pas de travail et les gens vivent, pour la majorité dans une extrême pauvreté ; beaucoup émigrent au Chili, au Brésil, en République Dominicaine, quelques-uns aux États Unis, au Canada et en France. Tous ont le même objectif : trouver du travail.

Les femmes luttent pour leurs droits. Cependant, il n’y a pas de grève, tous cherchent la paix et le dialogue dans leur région.

République Dominicaine

L’aide promise par les Etats Unis n’est pas parvenue au pays. Les familles modestes ne veulent pas payer les impôts car elles doivent payer très cher le collège et les cliniques privées. Elles ont amélioré leur vie mais pas à la hauteur qui leur serait due à cause de la corruption et du pouvoir en place.

Brésil

Après une rupture de la démocratie, le gouvernement illégitime continue dans le modèle néolibéral. Le pays est un référent pour la mise en place de nouvelles pratiques de judiciarisation de la police qui se répand dans toute la région.

Chili

Le pays a un gouvernement conservateur et des politiques économiques discutables. Les mouvements de lutte des femmes sont très actifs (machisme, éducation non sexiste).

Argentine

Face à un gouvernement néolibéral aligné sur les Etats Unis, une forte résistance populaire s’est produite. Beaucoup craignent une menace effective sur leur dignité.

Conclusion

On constate que la plupart des pays d’Amérique latine vivent, aujourd’hui, sur un modèle politique et économique néolibéral.

Les Etats Unis réduisent leur participation à l’économie pour développer les services et les richesses locales ; il y a privatisation des services, des lois qui réduisent les droits des travailleurs ; on constate la pollution et la destruction des ressources naturelles ; la dette externe augmente.

Ce qui entraîne : manque d’alimentation, pauvreté extrême, manque de travail, migrations, détérioration de l’environnement, inégalités criantes (revenus, urbain-rural, métis-indigènes…).

Au final, néolibéralisme, corruption du pouvoir et alliances de certains politiques avec le crime organisé préoccupent de manière extrême les populations de ce sous-continent qui continuent de se battre pour un avenir meilleur.

Issu du rapport de l’EDAL, pris par Paulette Molinier

Traduction par Marie Josée Acosta

     Dimension Socio-political America Latin

Bolivia

It is a multicultural country that has experienced different governments. We see that new elite has been formed with the participation of half-breeds and natives thanks to the leader of the party in the government for several years.

However, machismo predominates and most women have a reduced audience and have no decision-making power in this particular area.

Ecuador

The successor to President Correa is surrounded by a government that does not respect the promised guidelines. It is a bureaucratic and macho government that has abandoned the priority of the protection of nature; the President turning more and more to the United States.

Peru

Peru's main concerns are "contamination" of the environment, urban insecurity, corruption, feminicides. There have been anti-corruption and women's advocates, life and environmental organizations.

Colombia

The government is creating pathways for an inclusive society through the study of peace process documents, a mobilization campaign on this issue and another on the fight against corruption.

Colombia has hosted hundreds of migrants from Venezuela in particular.

Salvador

The government had to abandon its water privatization project in the face of numerous citizen marches. Among the protesters, many teachers mobilizing to develop citizenship in the country. The Church is committed to the people.

Mexico

Faced with a great urban violence, there is a struggle for respect for human rights, for a dignified and just life with the commitment to continue to fight for those who not only ask for material help, but also moral and spiritual.

On the other hand, we see the promotion of a democratic culture through a political and socio-economic analysis of the situation faced by schools in the country. This helps to plan and achieve better teaching strategies.

Cuba

The country has a single decentralized government; each province has an administration that manages education well, yet the exodus of teachers lasts.

There are serious deficiencies in the environment, culture, insalubrities (the importance of the dengue epidemic) due to many misunderstandings of the population.

Haiti

The main current question of the country is: "Where did the money from PETRU Caribbean go? That money was worth $ 3 million to the country. This problem is denounced and justice demands explanations from the ministers. Currently, there is no work and people live, for the majority in extreme poverty; many migrate to Chile, Brazil, the Dominican Republic, some to the United States, Canada and France. All have the same goal: to find work.

Women fight for their rights. However, there is no strike, all seek peace and dialogue in their region.

Dominican Republic

The aid promised by the United States has not reached the country. Modest families do not want to pay taxes because they have to pay a high price for college and private clinics. They have improved their lives but not to the height that would be due to them because of the corruption and the power in place.

Brazil

After a break in democracy, the illegitimate government continues in the neoliberal pattern. The country is a referent for the implementation of new practices of judicialization of the police which is spreading throughout the region.

Chile

The country has a Conservative government and questionable economic policies. Women's struggle movements are very active (machismo, non-sexist education).

Argentina

Faced with a neoliberal government aligned with the United States, strong popular resistance has occurred. Many fear an effective threat to their dignity.

Conclusion

Most Latin American countries are now living on a neoliberal political and economic model.

The United States reduces their participation in the economy to develop services and local wealth; there is privatization of services, laws that reduce the rights of workers; there is pollution and destruction of natural resources; the external debt increases.

This leads to: lack of food, extreme poverty, lack of work, migration, deterioration of the environment, glaring inequalities (income, urban-rural, Métis-natives ...).

In the end, neoliberalism, corruption of power and alliances of certain policies with organized crime are of great concern to the people of this sub-continent who continue to fight for a better future.

From the report of Continental Meeting EDAL

Paulette Molinier

      Geopolitical Situation in Asia

Pakistan is struggling in terms of political, economic and social governance. It’s economy is going through a rough patch. Pakistani rupee has devaluated. Based on World Bank statistics, Pakistan’s inflation rose higher in fiscal year 2018 and will keep rising this 2019. This resulted to more economic problems: escalated current account deficit, shrinked foriegn account reserves, foreign debt repayment obligations and rising external debt servicing. This caused an increase in the manufacturing and transportation cost and price hike of all the commodities produced locally.

Issues about electricity, gas shortage, unemployment and poverty last. Progress in improving the entrepreneural environment has been modest. Economic growth was based largely on trading and soft services. Migration, too contributed to economic growth. Textile and apparel industry account for most export earnings, but much of the economy is informal. A large portion of the workforce is underemployed.

The elite-dominated structure of Pakistani society particular in Punjab contributed to this self-contradictory picture. Corruption, bribery, cronyism, nepotism, patronage, graft and embezzlement is so pervasive in politics, government and law enforcement that the public has come to regard it as normal. The prime issue to be addressed by the current government is how to take Pakistan out of this vicious circle.

Malaysia is the 4th largest economy in Asia. High global demand for electronics, increased demand for commodities, such as oil and gas and improved labour market facilitated this growth. A cyclically-balanced budget and ample infrastructure spending also contributed. However, declining expenditure and low public and private investments reduced economic growth to 4.7% in 2018.

The government set a fiscal reform to achieve a balanced budget by 2020, including rationalisation of subsidies, the 6% Goods and Services Tax (GST) system, and advanced computerizarion to improve GST collection. The goal is to create opportunities for improved digital economy. Budget measures provide for inclusive growth for the population, increased cash support for low-income families, funds for affordable housing projects, entrepreneurship programmes for lower-income groups for increased competitiveness. To accelerate economic growth, the country is open to expand its trade and investment with other countries. PM Dr. Mahathir said, “We will not rely on military alliances or strategic partnerships. We will continue to abide by the principle of non-alignment, while being friendly and open to all countries”.

Malaysia has one of the highest standards of living in Southeast Asia. The unemployment rate this 2018 was (3.2%).

Malaysia also has some of the toughest censorship laws in the world. The authorities exert substantial control over the media and can impose restrictions in the name of national security.

South Korea ranks 11th among the world's largest economic powers. After two years of economic stagnation GDP growth raised slightly to 2.8% in 2018, due to a rebound in household consumption, improvement of the real estate sector and fiscal and monetary stimulus measures. However, the high level of household debt poses a risk to the banking sector. A year and a half after Moon Jae-in became president, his approval ratings dropped rapidly due to structural problems such as an underdeveloped financial market, population ageing, dependence on exports and the decline of the country's competitiveness. After a period of particular military tension, both Koreas restarted a dialogue and maintain open communication on matters of common interest, as shown during the Winter Olympics Games of PyeongChang in February 2018.

Philippine security is in a shaky state. President Duterte continues his campaign against criminal and drug traffickers in the name of restoring a kind of order to Philippine politics. The public plea for a drug campaign without killing. There were nationwide protests but, the President aired his direct attacks to the protesters, coupled with sexist remarks against women human rights defenders via televised news. He articulates complete disregard for the rule of law. His utterances signify that might makes right and laws do not matter. Philippine democracy is getting fragile.

The Philippine-US-China triangle is another ruse of the Duterte’s administration. Philippine-US military cooperation is confined to counterterrorism, humanitarian aid and disaster-relief operations. Maritime security cooperation against China has been significantly curtailed. The President made it clear that his rapprochement with China will continue unabated.

This May 13, 2019, there will be a general election. It shall be a midterm election, where the winners will take office on June 30, 2019, midway the term of President Rodrigo Duterte. May the electorate use their votes to restore the people’s power and chart their future through casting votes.

Bangladesh economy has grown due to growth of agriculture, textile export and the remittances from Bangladeshis abroad this 2018. The Bangladeshi government aims to take the country out of the group of the poorest and underdeveloped countries by 2021. To that end, the government launched a program called "Vision 2021," setting the "Digital Bangladesh" action plan as one of the priorities.

The Digital Security Act 2018 (DSA) was viewed clear violation of freedom of opinion and expression enshrined in the Constitution as fundamental right. The Editors Council, an institution of the country’s national newspapers, expressed concern, disappointment and grievances after this Act was passed. The Act states that if anyone collects, publishes or assists in preservation of any confidential information/ reports through computer, digital device, computer network or any other electronic form, by illegally entering into an office of the government or a semi-government, autonomous or statutory body, it will be considered a crime of computer or digital spying. This Act was passed last September 2018 before the general election in December 2018.

This December 2018 general election, Prime Minister Sheikh Hasina won her third term in office.

India, the largest democracy with fast growing economy still has the largest number of people living below the poverty line. With the recent focus and importance given to technology, there is no lack of opportunity to achieve high growth rate.

India’s economy reached a remarkable 8.2 % growth in the first quarter of 2018-2019.The Goods and Service Tax (GST) boosted efficiency, growth and India’s tax take. The manufacturing sector, industrial sector, construction, public administration, electricity, gas, water supply and other utility services all contributed to this growth. And provided employment to the working population as well.

The services sector contributed to more than half of its GDP and employs slightly below one-third of the country’s workforce. Likewise, the growing software sector has capitalized on its large educated English-speaking population to become a major exporter of IT services.

The chop logic is, in spite of the country being the world's largest and competent democracy, why is poverty still up for discussion? The rise in inequality compromise the pace of the country’s economic growth. About one-third of the world’s population living under US$1.90 live in India.

Rosalinda S. Francia, Asia

     Situation Géopolitique en Asie

Le Pakistan lutte sur le plan de la gestion politique, économique et sociale. Son économie traverse une période difficile. La roupie pakistanaise a été dévaluée. Selon les statistiques de la Banque Mondiale, l’inflation au Pakistan a augmenté au cours de l’année fiscale 2018 et va continuer en cette année 2019. Ceci a entraîné d’autres problèmes économiques : montée en flèche du déficit des comptes courants, réserves réduites des comptes étrangers, obligations du remboursement de la dette étrangère et versement des intérêts de la dette extérieure en augmentation. Cela a provoqué une montée du coût de la fabrication et du transport ainsi qu’une hausse des prix de tous les produits de base fabriqués localement.

Les problèmes concernant l’électricité, la pénurie de gaz, le chômage et la pauvreté perdurent. Les progrès dans l’amélioration du milieu de l’entreprise ont été modestes. La croissance économique a reposé en grande partie sur le commerce et les services informels. La migration a aussi contribué à la croissance économique. Le textile et l’habillement représentent la plus grosse partie des recettes de l’exportation, mais une grande partie de l’économie est informelle. Une part importante de la main d’œuvre est sous-employée.

La structure de la société pakistanaise dominée par l’élite, en particulier au Pendjab, a contribué à cette image contradictoire. La corruption, la subornation, le copinage, le népotisme, le clientélisme, les pots de vin et le détournement de fonds sont si répandus en politique, au gouvernement et dans la justice que le public en est arrivé à considérer cela comme normal. Le principal problème auquel doit s’atteler l’actuel gouvernement est comment faire sortir le Pakistan de ce cercle vicieux.

La Malaisie est la 4ème économie d’Asie par son importance. Une forte demande mondiale d’électronique, une demande accrue de produits de base, tels que le pétrole et le gaz, et un marché du travail en progrès ont facilité cette croissance. Un budget régulièrement équilibré et des dépenses amplement suffisantes pour les infrastructures y ont aussi contribué. Cependant, des dépenses en baisse et de faibles investissements publics et privés ont réduit la croissance économique à 4,7% en 2018.

Le gouvernement a mis en place une réforme fiscale pour réaliser un budget équilibré en 2020, laquelle comprend la rationalisation des subventions, l’imposition de 6% sur les Marchandises et les Services (GST) et une informatisation de pointe pour améliorer la perception de la GST. Le but est de créer des chances pour une économie numérique améliorée. Des mesures budgétaires prévoient une croissance forfaitaire globale pour la population, une aide financière accrue pour les familles à revenus modestes, des fonds pour des logements à prix abordables, des programmes en vue de développer l’esprit d’entreprise pour des groupes à revenus plus modestes afin d’augmenter la compétitivité. Pour accélérer la croissance économique, le pays est ouvert au développement de son commerce et de ses investissements avec d’autres pays. Le Premier Ministre, le Dr. Mahathir a dit : "Nous ne voulons pas compter sur des alliances militaires ou des partenariats stratégiques. Nous voulons continuer à rester fidèles au principe de non-alignement, tout en étant amicaux et ouverts à l’égard de tous les pays".

La Malaisie a l’un des niveaux de vie les plus élevés de l’Asie du Sud-Est. Le taux de chômage en cette année 2018 était de 3,2%.

La Malaisie a également quelques-unes des lois les plus dures dans le monde en matière de censure. Les autorités exercent un contrôle considérable sur les médias et peuvent imposer des restrictions au nom de la sécurité nationale.

La Corée du Sud est au 11ème rang des plus grandes puissances économiques du monde. Après deux années de stagnation, la croissance du PIB a marqué une légère hausse de 2,8% en 2018 à cause d’une reprise dans la consommation des ménages, d’une amélioration du secteur de l’immobilier et des mesures fiscales et monétaires stimulantes. Pourtant le niveau élevé de la dette intérieure constitue un risque pour le secteur bancaire. Un an et demi après que Moon Jae-in soit devenu président, ses estimations d’approbation ont chuté rapidement en raison de problèmes structurels tels qu’un marché financier sous-développé, une population vieillissante, une dépendance des exportations et le déclin de la compétitivité du pays. Après une période de tension militaire particulière, les deux Corées ont repris le dialogue et entretiennent une communication ouverte sur des sujets d’intérêt commun, comme elles l’ont montré pendant les Jeux Olympiques d’Hiver de Pyeong Chang en février 2018.

La sécurité des Philippines est dans un état incertain. Le Président Duterte poursuit sa campagne contre les criminels trafiquants de drogue afin de redonner une sorte d’ordre à la politique philippine. Après l’appel public en faveur d’une campagne anti-drogue sans tueries, il y a eu des protestations d’ampleur nationale, mais le Président a donné libre cours à ses attaques directes contre les protestataires, associées à des remarques sexistes contre les défenseurs des droits des femmes par la voie des informations télévisées. Il exprime clairement un total mépris pour l’autorité de la loi. Ses déclarations signifient que le pouvoir crée le droit et que les lois n’ont pas d’importance. La démocratie philippine devient fragile.

Le triangle Philippines-USA-Chine est un autre stratagème de l’administration de Duterte. La coopération militaire Philippines-USA est limitée au contre-terrorisme, à l’aide humanitaire et aux opérations de secours en cas de catastrophes. La coopération de sécurité maritime contre la Chine a été réduite de façon significative. Le Président a bien fait comprendre que son rapprochement avec la Chine restera inchangé.

Le 13 mai 2019, il y aura des élections législatives. Ce seront des élections à mi-mandat, où les élus entreront en fonction le 30 juin 2019, à mi-parcours du mandat du Président Rodrigo Duterte. Puissent les électeurs se servir de leurs voix pour restaurer le pouvoir du peuple et organiser leur avenir grâce à des votes prépondérants.

L’économie du Bengladesh s’est développée en raison de la croissance de l’agriculture, de l’exportation du textile et des envois de fonds de natifs du Bengladesh vivant à l’étranger en 2018. Le gouvernement du Bengladesh vise à sortir le pays du groupe des pays les plus pauvres et les plus sous-développés en 2021. Dans ce but, le gouvernement a lancé un programme appelé "Vision 2021", qui met sur pied le plan d’action "Bengladesh Numérique" comme l’une des priorités.

La Loi sur la Sécurité Numérique (DSA) de 2018 a été considérée comme une claire violation de la liberté d’opinion et d’expression, garantie par la Constitution comme un droit fondamental. Le Conseil des Rédacteurs en Chef, une institution des journaux nationaux du pays, a exprimé du souci, de la déception et des doléances après que cette Loi ait été votée. La Loi déclare que si quelqu’un recueille, publie ou aide à la conservation de toute information ou rapports confidentiels grâce à un ordinateur, un moyen numérique, un réseau d’ordinateurs ou tout autre procédé électronique, et qu’en entrant illégalement dans un service gouvernemental ou plus ou moins gouvernemental, un organisme autonome ou de droit public, cela sera considéré comme un délit informatique ou de l’espionnage numérique. Cette Loi a été votée en septembre dernier 2018, avant les élections législatives de décembre 2018.

A ces élections législatives de décembre 2018, le Premier Ministre, Sheikh Hasina, a été reconduit dans ses fonctions pour son troisième mandat.

L’Inde, la plus vaste démocratie à l’économie galopante, a encore le plus grand nombre d’habitants vivant au-dessous du seuil de pauvreté. Avec le récent objectif et l’importance donnée à la technologie, il y a des chances qu’elle parvienne à un taux élevé de croissance.

L’économie de l’Inde a atteint une croissance remarquable de 8,2% dans le premier quart de 2018-2019. L’imposition sur les Marchandises et les Services (GST) a accru l’efficacité, la croissance, la recette des impôts en Inde. Le secteur de la fabrication, le secteur industriel, la construction, l’administration publique, l’électricité, le gaz, la fourniture d’eau et d’autres services utilitaires ont tous contribué à cette croissance. Mais ils ont aussi apporté de l’emploi à la population laborieuse.

Le secteur des services a contribué à plus de la moitié de son revenu intérieur brut et emploie un peu moins d’un tiers de la main d’œuvre du pays. De même, le secteur du software (logiciels) en progression a tiré profit de son énorme population instruite et parlant anglais pour devenir un principal exportateur de services informatiques.

Bien que le pays soit la plus vaste et compétente démocratie du monde, on se demande pourquoi la pauvreté y est encore un sujet de discussion. La montée de l’inégalité compromet le rythme de la croissance économique du pays. Environ un tiers de la population mondiale vivant avec moins de 1,90 dollar US par jour habite en Inde.

Texte de Rosalinda S. Francia

Traduction d’André Poisson

     Situación geopolítica en Asia

El Pakistán lucha sobre el plan de la gestión política, económica y social. Su economía atraviesa un periodo difícil. La rupia pakistaní ha sido devaluada. Según las estadísticas del Banco Mundial, la inflación en Pakistán ha aumentado durante el curso del año fiscal 2018 y proseguirá en 2019. Eso lleva consigo otros problemas económicos: el déficit de las cuentas corrientes se ha disparado, las reservas extranjeras se han reducido, las obligaciones de reembolso de la deuda extranjera y el pago de los intereses de la deuda exterior han aumentado. Lo cual ha provocado el aumento del coste de fabricación y del transporte y el alza del precio de todos los productos de base fabricados localmente.

Los problemas referentes à la electricidad, disminución del gas, el paro y la pobreza persisten. Los progresos en mejorar el ambiente empresarial han sido modestos. El crecimiento económico ha reposado, en gran parte, sobre el comercio y servicios informales. La migración ha contribuido al crecimiento económico. El textil y vestuario representan la mayor parte de ingresos de exportación, pero gran parte de la economía es informal. Parte importante de la mano de obra está sub-empleada.

La estructura de la sociedad pakistaní dominada por la élite, en particular en Pendjab, ha contribuido a esta imagen contradictoria. La corrupción, el soborno, el amiguismo, el nepotismo, el clientelismo, la malversación de fondos están tan extendidos en la política, en el gobierno y en la justicia, que el público ha llegado a considerarlo normal. El principal problema al que debe enfrentarse el gobierno actual es cómo sacar al Pakistán de ese círculo vicioso.

La Malasia es la 4ª economía de Asia por su importancia. Fuerte demanda mundial de electrónica, demanda en aumento de productos de base, como petróleo y gas, y un mercado del empleo en progreso han facilitado ese crecimiento. Un presupuesto equilibrado regularmente y gastos ampliamente suficientes para las infraestructuras han contribuido a ello también. No obstante, gastos disminuidos y escasez de inversiones públicas y privadas han reducido el auge económico a 4, 7% en 2018.

El gobierno ha instaurado una reforma fiscal para realizar un presupuesto equilibrado en 2020, el cual comprende la racionalización de subvenciones, la imposición de 6% sobre las Mercancías y los Servicios (GST) y una informatización de punta, para mejorar la percepción de la GST. El objetivo es crear espacio favorable a una economía numérica mejorada. Medidas de presupuesto prevén un crecimiento global para la población, una ayuda financiera en aumento para las familias con recursos deficientes, fondos para albergues a precios abordables, programas en vistas de desarrollar el espíritu emprendedor entre los grupos que disponen de pocos medios, con el fin de aumentar la competitividad. Para acelerar el crecimiento económico, el país se ha abierto al desarrollo de su comercio y de sus inversiones con los otros países. El Primer Ministro, el Dr. Mahathir ha dicho: “No queremos contar con alianzas militares o colaboradores estratégicos. Queremos seguir siendo fieles al principio de no-alistarse, y no obstante mantener la amistad y la apertura a todos los países”.

La Malasia alcanza un nivel de vida de los más elevados de Asia del Sur Este. El paro en 2018 era de 3,2%. La Malasia tiene una de las leyes las más duras en el mundo, en lo que se refiere a la censura. Las autoridades ejercen un control considerable sobre los medios de comunicación y pueden imponer restricciones en nombre de la seguridad nacional.

Corea del Sur ocupa el 11 lugar entre las mayores potencias económicas del mundo. Tras dos años de estagnación, el crecimiento del PIB ha marcado un ligero aumento de 2,8% en 2018 a causa de un incremento del consumo familiar, de una mejora del sector inmobiliario y de medidas fiscales y monetarias estimulantes. No obstante, el nivel elevado de la deuda interior constituye un peligro para el sector bancario. Año y medio después que Moon Jae-in es presidente, sus estimaciones de aprobación han caído rápidamente, debido a problemas estructurales como el mercado financiero sub desarrollado, una población que envejece, la dependencia de la exportación y el bajón de competitividad del país. Tras un periodo de tensión militar particular, las dos Coreas han reiniciado el diálogo y mantienen comunicación abierta sobre temas de interés común, como lo han demostrado durante los Juegos Olímpicos de Invierno de Pyeong Chang en febrero 2018.

La seguridad de Filipinas está en estado de incertidumbre. El Presidente Duterte prosigue su campaña contra los criminales traficantes de droga, con el fin de dar un cierto orden a la política filipina. Tras una llamada pública a favor de la campaña anti droga sin matanzas, ha habido protestas de amplitud nacional, pero el Presidente ha dado libre curso a sus ataques directos contra los que protestaban, asociando observaciones sexistas contra los defensores de los derechos de las mujeres por vía de informaciones televisuales. Expresa claramente un menosprecio total hacia la autoridad de la ley. Sus declaraciones significan que el poder crea el derecho y que las leyes no son importantes. La democracia filipina está volviéndose frágil.

El triángulo Filipinas-USA-China es otras estratagema de la administración Duterte. La cooperación militar Filipinas-Usa se limita al contra-terrorismo, la ayuda humanitaria y a la operación de auxilio en caso de catástrofes. La cooperación de seguridad marítima contra China ha sido reducida de modo significativo. El Presidente ha dado a entender que su acercamiento a China quedaba vigente.

El 13 de mayo 2019 habrá elecciones legislativas. Serán elecciones a medio mandato, en donde los elegidos entrarán en función el 30 de junio 2019, a mitad del recorrido del mandato del Presidente Rodrigo Duterte. Que los electores puedan servirse de su voto para restaurar el poder del pueblo y organizar su porvenir gracias a los votos preponderantes.

La economía del Bangladesh se ha desarrollado debido al crecimiento de la agricultura, de la exportación de textiles y de los envíos de fondos de los nativos del Bangladesh viviendo en el extranjero en 2018. El gobierno del Bangladesh tiende a sacar al país del grupo de los países más pobres y sub desarrollados en 2021. Con ese objetivo, el gobierno ha lanzado un programa titulado “Visión 2021” poniendo en pie el plan de acción “Bangladesh Numérico” como una de sus prioridades.

La Ley sobre la Seguridad Numérica (DSA) de 2018 ha sido considerada como una clara violación de la libertad de opinión y de expresión, garantizada por la Constitución como un derecho fundamental. El Consejo de Jefes Redactores, una institución de periódicos nacionales del país ha expresado su preocupación por la decepción y los sentimientos tras esa Ley votada. La Ley declara que si alguien recoge, publica o ayuda a conservar, toda información o documento confidencial, gracias a un ordenador, un medio numérico, una red de ordenadores o cualquier otro medio electrónico, y que entrando ilegalmente en un servicio del gobierno, o más o menos del gobierno, un organismo autónomo o de derecho público, ello será considerado como delito informático o espionaje numérico. Esta Ley ha sido votada en septiembre 2018, antes de las elecciones legislativas de diciembre 2018.

En esas elecciones legislativas de diciembre 2018, el Primer Ministro, Sheikh Hasina, ha sido de nuevo conducido a ejercer su tercer mandato.

La India, la más amplia democracia con economía galopante, tiene todavía un gran número de habitantes que viven bajo el solio de pobreza. Con el reciente objetivo y la importancia dada a la tecnología, las perspectivas se avecinan de llegar a un nivel elevado de crecimiento.

La economía de la India alcanza un crecimiento significativo de 8,2% en la primera cuarta parte de 2018-2019. Los impuestos sobre las Mercancías y los Servicios (GST) han aumentado la eficacia, el crecimiento, le recepción de impuestos en India. El sector de la fabricación, el sector industrial, la construcción, la administración pública, la electricidad, el gas, el agua y otros servicios utilitarios, han contribuido todos a ese crecimiento. Y al mismo tiempo, han aportado empleo a la población laboral.

El sector de servicios ha contribuido a más de la mitad de su ingreso interior y emplea poco menos de un tercio de la mano de obra del país. Igualmente, el sector de software (programa informático) en progresión, ha sacado partido de su enorme población instruida y de habla inglesa, para llegar a ser uno de los principales exportadores de servicios informáticos.

Aunque el país es la más amplia y competente democracia del mundo, uno se pregunta por qué la pobreza es todavía un tema de discusión. El aumento de la desigualdad compromete el ritmo del crecimiento económico del país. Alrededor de un tercio de la población mundial que vive con menos de 1,90 dólar US diarios, vive en India.

Texto de Rosalinda S. Francia

Traduction de André Poisson al francés, y al español de Marie José Acosta

      Dimension géopolitique en Europe

  • Mai 2019 : Élections européennes qui suscitent une grande inquiétude à cause de la montée des populismes ; la fracture semble de plus en plus grande non seulement entre les peuples de l’ex Europe de l’Est, Pologne, Hongrie, mais à l’intérieur même des pays.

On a du mal à entendre des politiques qui défendent l’Europe. Les politiques la critiquent pour le manque de crédits mais ne disent jamais quand des réalisations concrètes ont été réalisées grâce aux crédits de l’Europe.

Une majorité d’européens n’attend plus rien de positif et pourtant, même à un niveau économique, chaque pays est un nain au niveau mondial.

Un espoir au niveau des marches pour le climat. Au début une lycéenne scandinave lance l’idée d’une "marche pour le climat", par les jeunes, tous les vendredis. Idée reprise dans plusieurs pays.

Des marches pour le climat "pour tous" se déroulent dans le calme et rassemblent beaucoup de manifestants ; des procès sont intentés contre les états qui ne respectent pas les accords des COP.

  • C’est l’inquiétude qui apparaît partout, due au Brexit mais bien au delà de la Grande Bretagne, due aux migrations dont on enfle "l’invasion" malgré des chiffres que l’on ne croit pas.

D’une façon générale les pays ne veulent pas des migrants, interdiction aux bateaux d’ONG comme l’Aquarius de naviguer qui recueillait des naufragés migrants. L’Espagne en a accueillis plusieurs fois.

La mer Méditerranée est devenue un cimetière pour migrants.

En Angleterre, le parti travailliste Corbin est divisé sur la question, en lien avec le Brexit.

Il y a aussi des passeurs qui sont arrêtés

Mais dans les pays il y a de la solidarité ; une famille de Syriens accueillie en province a été accompagnée à Paris pour avoir ses papiers grâce au réseau CdEP.

  • Divergences au niveau européen pour le retour des djihadistes qui ont choisi de combattre au côté de Daech. Les Kurdes n’ont pas les moyens de les garder. Il y a les combattants (la France les jugera). Pour les enfants nés là-bas, il n’y a pas unanimité, certains pays de leurs parents vont les accueillir, d’autres non.

  • La montée de l’antisémitisme et du racisme est une réalité dans tous les pays. En France + 74% d’actes antisémites en un an, +17% en Angleterre. Confusion entre l’antisémitisme et droit de critiquer la politique d’Israël.

  • En France « Les gilets jaunes » montrent que la fracture sociale s’élargit encore. On la retrouve dans d’autres pays, les régions « riches » comme, par exemple, la Catalogne, en Espagne et l’Italie du Nord ne veulent plus partager.

En France, cette fracture réelle est amplifiée par des extrémismes qui se servent de cette réalité. Lors des manifestations répétées, il y a une extrême violence de la part de certains manifestants et des policiers. L’image de la France est dégradée à l’étranger.

Des mesures financières ont été prises, jugées insuffisantes par certains et "Le grand débat national" permettant une expression directe permettra-t-il au pays de sortir de la crise ?

Gabrielle Gaspard

France

Le mouvement des "Gilets Jaunes" regroupe des classes sociales des territoires hors des zones urbaines qui se sentent oubliées : oubliées par l’État social du fait de la fermeture de services publics dans les territoires ruraux (postes, écoles (elles ferment dans les villages, regroupées en un lieu unique), perceptions, maternités et hôpitaux, gares…), oubliées par les aides sociales qui ne concernent que les très bas revenus, oubliées par le regard politique, elles sont devenues invisibles.

Le chef de l’Etat élu en 2017 avec 24% des voix au premier tour, a eu des paroles blessantes pour la recherche de travail, la suppression d’une partie de l’Impôt Sur la Fortune, la baisse de 5€ de l’aide au logement octroyée aux personnes en difficulté financière, l’augmentation de près de 2 % d’un prélèvement social sur les retraites. L’augmentation des taxes sur le diesel a déclenché le mouvement car les habitants des zones rurales et péri- urbaines n’ont pas d’autres choix que d’utiliser leur véhicule pour se déplacer.

L’éventail des salaires, comme dans le monde depuis le milieu des années 1980, a explosé au point qu’aujourd’hui Carlos Goshn PDG de Renault peut gagner plus de 200 fois le salaire minimum alors que le PDG de Peugeot, vers 1970, avait beaucoup choqué gagnant 40 fois le salaire minimum ! Des chercheurs en sciences sociales et économiques défendent l’idée que le creusement des inégalités n’est pas un mal nécessaire pour relancer l’économie et améliorer le sort de tout le monde. Et ce qui compte par-dessus tout est une répartition équilibrée des bénéfices.

L’injustice sociale est un terreau inquiétant pour les élections européennes car l’école ne permet plus aux enfants des classes sociales défavorisées de s’élever, le droit du travail a été transformé en faveur du patronat, les salariés perdant des droits.

L’Union Européenne est devenue inaudible pour une meilleure vie en France : les aides agricoles mal réparties, les rémunérations inférieures des routiers étrangers permettent une concurrence déloyale avec les routiers français.

Beaucoup de gens n’étant pas rassurés socialement pour eux-mêmes sont effrayés à l’idée que le pays devrait subvenir aux besoins d’une "prétendue" arrivée massive de migrants…

Peur car les gouvernements successifs ont régulièrement annoncé que l’état n’aurait plus les moyens d’une politique sociale menée jusque-là… Toutefois, lorsque ces idées sont propagées par des personnes issues de classes sociales aisées, c’est choquant et lorsque ce sont des croyants catholiques c’est révoltant. Heureusement, de nombreux mouvements de solidarité unissent croyants qui écoutent la parole du Christ, la parole du Pape François, et non croyants pour militer dans le sens de l’accueil des personnes en détresse.

D’après les notes de Sylvie Debord

    Geopolitical Situation in Europe

  • May 2019: The European elections are causing a great deal of anxiety due to the rise of populist movements. There seem to be widening divisions not only between Europe and the peoples of the old Eastern bloc (Poland, Hungary, etc) but also within those countries themselves.

We hardly hear of any politicians defending Europe. Politicians criticize Europe for not providing money, but never talk about projects that have come to fruition thanks to European funding.

The majority of Europeans never expect anything positive from the EU, and yet at the economic level each individual country would be a dwarf on the world stage.

One positive development has been the marches for climate change. A Scandinavian schoolgirl first had the idea that young people should demonstrate every Friday for climate change and this has been taken up in many countries. The climate change marches have been peaceful and have brought together many demonstrators – the intention is to prosecute any states not respecting the U.N. accords (Conference of the Parties).

  • Anxiety is a recurring theme largely due to Brexit, but it goes beyond Great Britain. The idea of an immigration ‘invasion’ has been grossly exaggerated, despite the figures (which people do not believe).

In general, countries do not want to accept migrants. The boats of NGOs (such as The Aquarius) have been prevented from picking up shipwrecked migrants. Spain has taken several of them in. The Mediterranean has become a migrants’ graveyard; some smugglers have been arrested. In England, Corbyn’s Labour Party is divided on the issue, as with Brexit…

However, there are examples of solidarity with migrants; a Syrian family was brought to Paris from a provincial town to obtain their papers, thanks to the Teacher Team network.

  • Opinion is divided in Europe over the return of jihadists who chose to go and fight alongside Daech – the Kurds do not have the means to keep them. Apart from the fighters themselves (who will be judged by France), there is no unanimity over what to do about the children born there. The parents came from several different countries – some will accept the children, others will not.

  • The rise of anti-semitism and racism is a fact in every country. In France there has been a 74% rise in anti-semitic acts in one year, 17% in England. There is confusion between anti-semitism and the right to criticise the policies of the State of Israel.

  • In France the “yellow jacket” protests show that the social divide is widening even further. This is also found in other countries; prosperous regions such as Catalonia in Spain or the Northern region of Italy are no longer willing to share their wealth.

In France this real division is being amplified by extremists taking advantage of the situation. The regular demonstrations have often seen violent clashes between a certain group of demonstrators and the police, which is harming the image of France in the eyes of the outside world.

Financial reforms have been put in place, but some judge these to be insufficient. Will the “great national debate”, allowing citizens direct expression, be enough for the country to emerge from this crisis?

Gabrielle Gaspard

France

The "Yellow Jacket" movement has brought together people from different social classes, mainly from areas outside the urban centres who feel forgotten by the State. Public services in rural areas have been closed down; post offices, maternity units, hospitals, train stations have all disappeared while village schools have been closed and amalgamated in one place. They also feel forgotten by Social Services who are now only concerned with the very poorest in society; politicians turn away from them and they have become invisible.

The Head of State, elected in 2017 with 24% of the votes in the first round of elections, had hard words to say on job-seeking, coupled with a reduction in the Wealth Tax, a loss of €5 in housing benefit for those in financial difficulty and a rise of nearly 2% in compulsory pension deductions. However, it was the tax increase on diesel which triggered the movement because the inhabitants of rural areas and the outskirts of urban centres have no other choice but to use their vehicles as a means of transport.

The pay gap, as elsewhere in the world since the mid-1980s, has exploded to the point where today Carlos Goshn, CEO of Renault, earns 200 times the minimum wage. By contrast, in around 1970 it seemed shocking that the CEO of Peugeot earned 40 times the minimum wage. Researchers in social sciences and economics refute the idea that widening inequality is a necessary evil to relaunch the economy and improve everybody’s life – what is needed above all is a balanced redistribution of wealth.

Social injustice is a breeding-ground for discontent, worrying for the European elections; children from poorer backgrounds no longer see education as a vehicle for social mobility. Labour laws have been transformed in favour of the bosses, and workers have seen their rights eroded.

The European Union has gone quiet when it comes to improving life in France – farming subsidies have been badly allocated; lower-paid foreign lorry drivers have been allowed to undercut their French counterparts.

Many people who do not feel socially secure themselves are terrified at the prospect of the country having to subsidise the needs of a supposed mass arrival of immigrants….

The fear grows, as successive governments regularly announce that the State no longer has the means to pursue social policies to the same extent… However, it is shocking when these ideas are spread by people from a comfortable position in society; when they are catholic believers it is revolting. Fortunately, there are several movements whose aim is to unite non-believers and believers (those who listen to the word of Christ, the word of Pope Francis), to fight for the acceptance in society of all people in trouble.

From the notes of Sylvie Debord

Translation Jonathan Ticher

    Dimensión Socio-política Europa

Mayo de 2019: Las elecciones europeas suscitan una inquietud muy grande con motivo de la subida de los populismos. La ruptura parece cada vez más importante no sólo entre los pueblos de la ex Europea del Este, Polonia, Hungría, sino también dentro mismo de los países.

Cuesta mucho oír políticas que defiendan Europa. Los políticos la critican por la falta de fondos pero nunca mencionan cuando se lograron realizaciones concretas gracias a los fondos de Europa.

Una mayoría de Europeos ya no espera nada positivo, pero sin embargo, incluso a nivel económico, cada uno de los países es un enano a nivel mundial.

Una esperanza a nivel de las marchas para el clima. Al principio, una alumna de instituto escandinava lanza la idea de una “marcha para el clima”, por los jóvenes, cada viernes. Idea adoptada en varios países. Marchas para el clima “para todos” se hacen con mucha calma y reúnen muchos manifestantes; juicios se hacen en contra de los Estados que no respetan los acuerdos de las COP.

En todos sitios aparece inquietud provocada por el “Brexit” pero mucho más allá de Gran Bretaña, debida a las migraciones cuya “invasión” quieren inflar a pesar de cifras que nadie cree.

De manera general, los países no quieren migrantes, prohíben que los barcos de ONG, tal como el Aquarius que recogía náufragos migrantes, puedan navegar. España acogió a migrantes varias veces. El mar mediterráneo se ha vuelto un cementerio para migrantes. En Inglaterra, el partido laborista Corbin queda dividido sobre este asunto vinculado con el Brexit. También paran a “coyotes”.

Pero en los países, existe solidaridad, una familia Siria fue acompañada a París para obtener papeles gracias a la red CdEP.

Divergencias a nivel europeo para la vuelta de los djihadistas que eligieron combatir al lado de Daech. Los Kurdos ya no pueden mantenerlos. Hay combatientes (Francia los juzgará). En cuanto a los niños nacidos allá, no hay unanimidad. Unos países de los padres van a acogelos, otros no quieren.

La subida del antisemitismo y del racismo es realidad en todos los países. En Francia, un incremento de un 74% de hechos antisemitos en un año, en Inglaterra un aumento de un 17%. Existe una confusión entre antisemitismo y el derecho de criticar la política de Israel.

En Francia, los “Les gilets jaunes (chalecos amarillos)” enseñan que la ruptura social se hace más profunda. Se ve también en otros países, las regiones “ricas” como por ejemplo Cataluña en España y el Norte de Italia ya no quieren compartir.

En Francia, esta ruptura real se ve aumentada por extremistas que se sirven de esta realidad. Cuando hay las manifestaciones repetidas, existe una violencia extrema por parte de ciertos manifestantes y de la policía. La imagen de Francia se deteriora en el extranjero. Se han tomado medidas financieras pero juzgadas insuficientes por unos y” el gran debate nacional” que permite una expresión directa ¿ya permitirá al país de salir de esta crisis?

Gabrielle Gaspard

Francia

El movimiento de los “chalecos amarillos” reúne clases sociales de todos los territorios fuera de zonas urbanas que se sienten olvidadas por el Estado social por suprimir servicios públicos en los territorios rurales (oficinas de correos, escuelas que cierran en las aldeas para reunirlas en un sitio único), oficinas de recaudaciones, maternidades, hospitales, estaciones de tren...), olvidadas por las ayudas sociales que sólo conciernen las rentas muy bajas, olvidadas por la mirada política, se han vuelto invisibles.

El jefe de Estado elegido en 2017 con un 24% de votos en la primera vuelta tuvo palabras despectivas sobre la búsqueda de trabajo, la anulación del impuesto sobre Fortunas, la baja de 5euros sobre la ayuda al alojamiento otorgada a las personas en dificultad financiera, el aumento de casi un 2% de un impuesto social sobre pensiones(CSG). La subida de las tasas sobre el carburante diesel desencadenó el movimiento porque las habitantes de zonas rurales y peri urbanas no tienen otro medio que su vehículo para desplazarse.

La diferencia de sueldos, igual que en el mundo desde los años 80, explotó de tal modo que hoy en día Carlos Goshn, PDG de Renault puede ganar más de 200 veces el salario mínimo cuando en 1970 hubo escándalo porque el PDG de Peugeot se ganaba 40 veces el sueldo mínimo. Investigadores en ciencias económicas y sociales defienden la idea de que el incremento de las desigualdades no es un mal necesario para empujar la economía y mejorar la vida de todos. Lo que cuenta sobre todo es un reparto equilibrado de los beneficios.

La injusticia social es un terreno inquietante para las elecciones europeas porque la escuela ya no permite a los niños de clases sociales desfavorecidas de elevarse, el derecho del trabajo fue transformado a favor del patronal, los asalariados perdiendo derechos.

La Unión Europea ya no se puede ver como una mejora de la vida en Francia: las ayudas agrícolas mal repartidas, los pagos inferiores de los camioneros extranjeros permiten una competencia desleal con los camioneros franceses.

Mucha gente que no se encuentra tranquila socialmente para si misma se espanta con la idea que el país tuviera que sostener las necesidades de una “supuesta” llegada masiva de migrantes… Miedo porque los gobiernos sucesivos anunciaron con regularidad que el Estado ya no tendría la posibilidad de una política social hasta este punto... Sin embargo, cuando estas ideas son las de personas perteneciendo a clases sociales ricas, es muy chocante, y cuando son las de creyentes católicos es asqueroso.

Por suerte, numerosos movimientos de solidaridad reúnen creyentes que escuchan la palabra de Cristo, la palabra del Papa Francisco y no creyentes para trabajar en el sentido del acogimiento de las personas en apuros.

Con las notas de Sylvie Debord, Trad. Marie Louise Fernandez

 

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