Pourquoi nos élèves de lycée ne semblent plus s'émerveiller (de la nature par exemple) ?
Pourquoi ne veulent-ils pas s'engager (dans un atelier-théâtre) ?
Pourquoi s'enferment-il dans une image de l'Ecole qui les contraint même quand on leur offre plein d'espaces de liberté ?
Pourquoi ont-ils une vision aussi utilitariste de l'Ecole et non celle du lieu qui les élève, qui fait d'eux des sujets autonomes ?
Pourquoi l'Ecole n'est-elle pas le lieu de leur épanouissement personnel mais une machine à broyer, à stresser ?
Est-ce le rapport de la société à son Ecole qui entraîne cela ?
Est-ce que c'est ce que propose l'Ecole qui ne convient pas ?
Certains parmi nous qui sommes profs et parents avions l'impression ce soir que nos propres enfants n'étaient pas comme ça.
Nos enfants font-ils exception ?
Pour qui, dans notre société, l'Ecole a une valeur telle qu'elle résonne comme une promesse pour les enfants ?
L'Ecole doit de façon urgente, retrouver son rôle premier au yeux de notre société : non, elle n'est pas là seulement pour permettre aux élèves de s'en tirer à bon compte dans leur classement ParcourSup !
Elle est là pour que chacun se construise dans sa relation à lui-même, aux autres et à la nature (Abdennour Bidar).
Cela suppose de prendre du temps, d'oublier parfois la pression du bac, du contrôle continu.
Pour que nos jeunes, demain, soient porteurs d'un projet collectif qui les relient, ils doivent avoir des espaces de liberté et de créativité, ils doivent apprendre à écouter leur sensibilité et celle des autres, par la lecture notamment, par la fréquentation des oeuvres d'art.
Ils y liront très certainement les merveilles de la Création et se diront qu'il faut préserver ce bien commun.
Marianne
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